|
| | | Auteur | Message |
|---|
| | Nhibu
Lance Corporal Nhivaille
  Messages : 1459 Né(e) le : 27/01/1998 Inscrit(e) le : 20/07/2011 | | |
|  Sujet: Nexus [Non-IE][Prologue] ![Nexus [Non-IE][Prologue] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_minitime.gif) Dim 02 Déc 2012, 20:33 | |
| Voilà un bon moment que je n'avais pas fait partager de fic à ce forum. L'envie m'est venue je ne sais pas pourquoi d'en reposter une laissant de côtés celles dont je n'ai pas pris la peine de continuer, j'espère que ce ne sera pas le cas pour elle en tout cas. L'idée m'est venue hier alors que je parlais à Hysenk, les deux protagoniste de cette histoire seront cette dernière et Nhibu, j'aurais pu prendre d'autre nom pour ces personnages mais je ne sais quoi m'en a empêcher. Je tiens à prévenir que meurtre, viols et trafiques de drogue seront plus ou moins sous-entendu dans cette fic, pas trop non plus mais voilà et bien sûr c'est une fic Non-IE. Bref, je souhaite une bonne lecture à ceux qui passe par là, n'hésiter par à critiquer, j'ai un gros besoin de progrès ! :3 À venir Prologue : Before the Present - Spoiler:
Prologue : Before the Present. Deux esprits innocent. Deux esprits identique mais aussi différent. Deux enfants. Mains dans la main, elles s'amusaient. S'amusaient malgrés la poussière, les ordures, la fumée et les cadavres qui les entouraient. Malgrés tout elles riaient. Elles pouvaient pleurer, mais elles ne le faisaient pas, pas lorsqu'elles étaient ensemble en tout cas.
C'est à dire jamais.
Elles jouaient sur des terres bafouées et abimées par l'Industrie et les nouvelles technologies. Elles jouaient parmi les gens les plus infâmes de leur Etat : tueurs, violeurs, trafiquants. Juste deux enfant toutes deux heureuses sans parents, toutes deux heureuses lorsqu'elles étaient ensemble, tant que l'autre vivait rien d'autre ne comptaient à leurs yeux. Pas même leur propre vie.
Voilà en quoi se résumait le quotidien de ces deux enfants nommées Nhibu et Hysenk.
Ignorantes, elles ne savaient pas ce qu'elles devaient accomplir dans le futur. Futur lointain ? Futur proche ? Elle n'en savaient rien, pour elles tout ce qui comptaient c'est de savoir l'une proche de l'autre. Aucun liens de sang ne les liaient, juste une forte amitié. Une amitié qu'on pourrait croire niaise, une amitié qu'on pourrait croire infantile non elle paraissait en vérité profonde et complexe, cette amitié. Pour des enfants c'est un lien peu commun, quels âges avaient-elles ? À peine une dizaine d'années, dans les environs de 9 ans. Elles vivaient, non, elles survivaient ensemble forcées à voler des restes de repas chaque jour afin de se nourrir, elles n'avaient jamais tenu ne serait-ce qu'une petite poignée de pièce dans leurs mains noircis par la saleté des lieux. Elles pensaient pouvoir vivre ainsi tout au long de leurs vies, sans aucune éducation, sans aucune règles. Elles le pensaient, jusqu'à un jour bien précis qu'elles ne sauraient cela dit incapable de le répertorié.
C'était en fin d'après midi d'hiver, le froid, la nuit et la neige avaient déjà conquiert les lieux, Hysenk et Nhibu tremblaient et claquaient des dents alors qu'elles étaient en quête de nourriture. Les deux fillettes n'avaient encore rien avalé de la journée. Personne ne semblait fréquenter l'extérieur ce jour là.
Normal pour un 25 Décembre.
« Pourquoi il n'y a personne, je veux manger moi ! »
Nhibu soupira et vint poser une main sur son ventre si maigre qu'on pouvait voir, lorsqu'elle retirait le long et sale bout de tissus qui lui servait de vêtement, ses côtes se lover sur la peau. Elle affichait une moue boudeuse typique des jeunes filles de son âge, Hysenk lui prit la main et souri.
« — On va bien finir pas trouver à manger, il faut juste être patiente ! »
Nhibu hocha timidement la tête et reprit sa route accompagnée de son amie. Leurs pas résonnaient parmi les grandes bâtisses de fers qui servaient la plupart du temps de logement pour les gens. Ces "rues", si l'on peut appeler ça comme ça, étaient à l'habitude bondées de gens à ce moment là de la journée. Mais étrangement, le jour de Noël, personne ne sortait. Mais bon, Hysenk et Nhibu ignoraient toutes deux ce qu'était Noël. Le petit duo fouillaient de fond en comble les
environs, mains dans la mains, elles tremblaient, gelaient et voulaient s'endormir dans un endroit à l'abris du froid. Leurs pieds étaient rougis et un peu violacés à cause de la neige, malheureusement et heureusement elles ne se rendaient pas compte qu'elles vivaient un enfer. Alors qu'elles croyaient tout espoir perdu, Hysenk entendis un bruit, une voix grave, le visage rayonnant elle se tourna vers Nhibu qui se mordaient la lèvre inférieur pour éviter de claquer des dents.
« Tu as entendu ? »
« — Entendre quoi ? Mes dents qui claquent ? » s'indigna son amie
« — Mais non idiote, je te parle de la voix ! »
Nhibu leva un sourcil ne semblant pas comprendre.
« — Je n'ai rien entendu. »
Mi-véxée, mi-triste Hysenk tira la main de l'autre fillette et se mit à courrir dans la direction d'où provenait la voix.
« Où est-ce-qu'on va ? »
Hysenk ne répondit pas, apparemment trop occupée à courrir, Nhibu ne s'en plaignit pas et la laissa l'emporter. Comme toute chose sur Terre, il y eu une fin à cette "course", le duo s'arrêta.
« — C'est ici. »
Nhibu voulut répondre mais elle fut coupée par ladite voix grave de tout à l'heure.
« — En ligne et que ça saute ! »
Les deux jeunes filles se cachèrent dans un coins, espionnant la personne à qui appartenait la voix grave, c'était un homme en uniforme bleu nuit, il portait une sorte de casquette qui lui donnait un air strict. À ses côtés se tenait un autre homme, plus jeune et vêtu d'une manière similaire à l'autre, en face des deux hommes se trouvaient des gens. Les gens. Ceux qui peuplaient habituellement les rues. À leurs vue, le visage de Nhibu s'éclaircit.
« — Regarde Hysenk ! On va pouvoir manger, ils sont tous là ! » murmura la fillette.
« — Non ! Attend un peu j'ai un mauvais pressentiment. »
À ces mots, l'homme au képi s'avança de la ligne, il vint examiner un homme puis le poussa légère, il en observa un second et pour lui, il le mit à part et ainsi de suite. Une fois l'examinassions finit, il s'approcha de groupe séparer de la ligne puis déposa délicatement au centre une pierre ovale lisse d'une teinte rougeâtre. Il s'éloigna du tas ordonnant à l'inconnu qui l'accompagnait de le suivre, c'est alors qu'il murmura une phrase inaudible, à ce moment précis la pierre prit feu emportant avec elles le groupe de personnes qui l'entouraient. Des hurlements de douleurs perçaient les oreilles des deux jeunes filles qui assistaient au spectacle horrifiées. La neige prenait une couleur soit grise ou soit rouge, elle fondait aussi, un peu , enfin on vit le feu s'éteindre et laisser un énorme tas de cendres et de sangs se présenter. Hysenk tremblait de peur, elle recula légèrement et perdit soudainement l'équilibre tombant sur son amie, elles chutèrent toutes deux créant ainsi un énorme bruit sourd. Nhibu ne put s'empêcher de gémir de douleur tandis qu'Hysenk se relevait chancelante.
« — Tu es malade ? On doit vite partir d'ici avant qu'il ne nous repère ! »
Ladite Hysenk n'eut même pas le temps de répliquer, avant même qu'elle ne puisse se tourner vers elle, l'homme se tenait devant elles. Figée, elle ouvrit la bouche laissant échapper quelques bruits incompréhensibles. Nhibu se leva et attrapa sa main, elle défia l'homme du regard bien que ses tremblements la trahissaient. Un rictus sadique vint ensuite déformer les traits du visage de l'adulte.
« — Eh bien, il est dangereux pour deux jeunes filles de traîner dans les environs. » fit il d'une voix mielleuse.
Reprenant son sang froid, Hysenk fit un pas en avant, puis accéléra d'un coup emportant son unique amie avec elle, elles se dirigèrent vers le tas de cendre.
« — Hysenk ! La pierre ! Prend la pierre ! »
Sans prendre la peine de répondre et de faire remarquer que le second groupe était parti, Hysenk se baissa et plongea sa main dans les cendres, les particules qui s'envolèrent firent tousser les deux jeunes filles. Elles s'arrêtèrent et se mirent à fouiller sans prendre compte de l'homme et de son camarade qui s'approchèrent d'elles, celui au képi gardait son sourire, comme si il était ancré à son visage, il fit un geste étrange au plus jeune qui ne put retenir une expression horrifiée, hésitant il sortit de son vêtement une arme. Une sorte de revolver, une arme à feu en tout cas, le duo continuait de chercher ardement la pierre parmis les cendres, le jeune homme les observa attentivement. Il ne voyait que deux petites filles, orpheline sans doute vu la manière dont elles étaient vêtus, deux petites filles qui survivaient seules, sans aucune aide. Il ne voyait que deux innocentes également ignorante. Ignorante de ce que qu'étais devenu cet État, ce monde. Cette Terre. Malgrés la pitié qu'il ressentait envers ces deux enfants, malgrés l'envie qu'il avait de les protéger, il leva son arme. Il ne faisait que d'accomplir son travail après tout, personne ne pouvait lui en vouloir n'est-ce-pas ? Il cibla lors l'une des deux fillettes et tira assez maladroitement, l'arme ne semblait pas avoir besoin de munition car ce fut une sorte de laser qui sembla être tiré, transperçant par la suite l'épaule gauche de l'une des filles. Cette dernière était Nhibu.
Elle n'eut pas le temps de crier ou pleurer sa douleur, elle se crispa incapable de dire quoique ce soit puis tomba tel un cadavre sur les cendres qui l'etouraient. Hysenk qui était occupée à fouiller leva la tête apercevant ainsi le corps de Nhibu tremblant de douleur, la jeune fille se jeta vers elle, venant voir ce qu'elle avait. Elle vit alors le trou ensanglanté qui trônait sur son épaule.
« — Nhibu ... Nhibu ! »
Ne sachant que faire, elle la prit dans ses maigres bras pleurant toute les larmes de son corps. La panique s'emparait d'elle, la jeune fille resta ainsi, en pleure. Involontairement, son regard croisa celui de l'inconnu qui avait tiré précedemment, elle vit le revolver, elle vit le regard de l'homme. Hysenk était quelqu'un de plutôt perspicace malgrés son ignorance. Elle comprit tout de suite. Elle déposa doucement Nhibu sur les cendres, avant de se lever elle prit un objet qui traînait dans le gros tas gris, elle regarda la chose brièvement et se leva avançant par la suite d'un pas à la fois rapide et titubant vers l'homme. Homme qui fut prit d'une peur soudaine, pourquoi craignait-il une simple enfant ? Pourquoi tremblait-il ? Il se tourna vers celui qui semblait être son supérieur, c'est à dire l'homme au képi. Ce dernier refit le même geste que tout à l'heure, l'inconnu déglutit et pointa son arme vers Hysenk. Hysenk qui se touvait maintenant tout proche de lui, il sursauta légèrement et eut un rire nerveux.
« — Petite ... S-si tu ne veux pas avoir le même sort que ton amie, éloi-éloigne toi. »
À peine les paroles prononcé Hysenk fit un pas en avant plaquant ce qu'elle avait dans la main contre le ventre de l'inconnu. C'est à dire la pierre. Une forte lumière s'en dégagea éblouissant les trois personnes encore consciente, les yeux clos, Hysenk pu sentir sa main chauffer mais elle tenait à garder la pierre entre ces mains. La lumière finit par s'affaiblir et lorsque la jeune fille ouvrit les yeux il ne restait plus qu'un petit tas de cendre devant elle. Elle resta un moment à contempler, la matière grisâtre avant d'être interrompue par l'autre homme, une expression dur tirait ses traits, elle recula un peu et retourna auprès de son amie, gardant toujours l'homme du regard. Elle reprit Nhibu dans ses bras, celle-ci gémit et ouvrit les yeux posant la main sur son épaule, elle leva des yeux vitreux de douleurs vers Hysenk.
« — J'ai mal ... » souffla-t-elle faiblement.
Son amie vint poser sa main sur sa blessure, elle devait la soigner. Hysenk se leva, bien décider de s'enfuir avec le poid de Nhibu sur elle, l'homme au képi ricanna lorsqu'il la vit. Pensait-elle vraiment s'enfuir avec son amie dans ses bras ? Il s'approcha d'elles bien prêt à les reduire au silence, l'envie de tuer illumina son visage. Il fit un pas en avant mais s'arrêta sentant une douleur aïgue naître au niveau de son bras avant, il baissa la tête et aperçu une lame courte. Lame qui venait transpercer son bras. Quand ? Comment ? L'homme parcoura du regard les lieux, ça ne pouvait pas être l'une des ces filles, c'était impossible, il les fixa finalement et remarqua la présence d'un autre homme, d'environs 18 ans il avait des cheveux châtain foncé, mi-long et rattaché en une tresse qui venait tomber sur son épaule, un cache œil en tissus venait couvrir son œil gauche laissant briller son jumeau d'un mauve sombre. Il se tenait de dos au jeune filles, comme si il désirait les protéger, de plus il semblait, disont, trop confiant au yeux de l'homme. C'était frustrant. Il serra les dents et se jeta sur le jeune homme, celui relança une lame courte qui se planta, cette fois ci, dans l'abdomen de l'inconnu, il se plia en douleur crachant du sang. Le jeune homme se tourna alors vers Hysenk qui n'avait eu pas le temps de tout suivre.
« — La pierre ! » fit-il
D'un geste maladroit, Hysenk le lui tendit l'homme la prise, murmura une phrase inaudible puis plus rien. Le noir complet. Pendant un court instant cela dit, un nouveau paysage se dessina, un paysage qui était inconnu à Hysenk. Un drôle de bâtiment trônait au mileu d'une étendu de vert un peu recouvert par la neige et des sortes de poteau marron était réparti un peu partout. Hysenk ignorait qu'il ne s'agissait que d'une simple maison entouré d'herbe, de neiges et d'arbre.
« — Où on est ? Et t'es qui toi ? » demanda Hysenk serrant inconsciement un peu plus Nhibu contre elle.
Le jeune homme se tourna et offrit un sourire à la jeune fille.
« — Pour commencer je me nomme Arthur mais on me connait plus sous le nom de Memories Hunter, on me donne ce surnom car quand j'avais environ ton âge on a volé une grande partie de mes souvenirs. »
« — Voler des souvenirs ? C'est possible ça ? »
« — Malheureusement c'est devenu assez courant cet temps-ci. À l'origine ce n'était qu'une petite tribu qui pratiquait ce don, mais de nos jours les hommes sont assoifés par le savoir et donc ils en vont à reprendre les traditions des petites tribus. » expliqua-t-il
« — C'est quoi une tribus ? Et ils font quoi les gens avec la mémoire des autres ? »
« — Eh bien, une tribus c'est un petit groupe de personne qui vivent entre eux, quelque comme ça. Et ils se servent des souvenirs pour créer des pierres, comme celle-ci. »
Arthur ouvrit sa main laissant la pierre rougeâtre, puis il sortit une petite bourse d'on ne sait où et l'ouvrit, à l'intérieur se trouvait d'autre pierres, de forme et de couleur différente.
« On les appelle chroniques ou chronica. J'en récolte depuis bientôt 5 ans, et quand j'aurais celle qui contient ma mémoire, je la recouvrirais ... Mais bon, il faut s'occuper de ton amie non ? »
Hysenk baissa les yeux vers Nhibu, toujours inconsciente elle paraissait pâle et souffrante.
« Suit moi à l'intérieur, je vais la soigner ! » affirma Athur en désignant la maison.
La jeune fille le suivit et entra dans le logement, il faisait chaud à l'intérieur, comme lors d'un jour de printemps tout était différent que dans la rue, le sol, les murs tout. Arthur prit Nhibu dans ses bras et vint l'installer dans une autre pièce, Hysenk le suivit une nouvelle fois, elle découvrit son amie allongé sur une sorte de long et grand banc, il semblait doux et moelleux.
« — Qu'est-ce-que c'est ? » demanda-t-elle.
« — Un canapé, tu n'en as jamais vu ? »
Hysenk fit non de la tête et se plaça au côté de l'adolescent, observant Nhibu. Il sortit une autre pierre cette fois-ci d'un bleu marine et de forme cubique puis la plaça au dessus de l'épaule de Nhibu, il murmura quelques mots et une douce lumière bleuté illumina la blessure la refermant petit à petit. L'inconsciente reprit alors des couleurs elle ouvrit les yeux et bailla, elle souri en voyant son amie.
« — Il fait bon ici Hysenk ! Où on est ? »
« — Chez Arthur ! C'est lui qui t'as soigné ! » s'exclama joyeusement Hysenk.
« — Enchanté, j'espère que tu vas mieux. » dit ce dernier.
Elle leva les yeux vers Arthur et étira ses lèvres à son tour, elle posa sa main sur son épaule.
« — Je vais mieux oui, mais où sont les deux adultes de tout à l'heure ? »
« — Arthur nous a fait echappé pendant que tu étais inconsciente. » expliqua Hysenk.
Nhibu écarquilla les yeux souhaitant répondre mais un gros gargouillement de ventre l'en empêcha. Les deux jeunes filles se rapelèrent qu'elles n'avaient rien avaler de la journée. Arthur partis donc préparer quelque chose à manger laissant ainsi les deux jeunes filles profiter du lieu. Hysenk expliqua à Nhibu tout ce que le jeune homme lui avait apprit sur les chroqiques, les souvenirs ... Elles se trouvaient à une dizaines de kilomètres de la ville où elles avaient l'habitude d'errer et ignoraient totalement qu'elle n'allaient pas revoir leur lieu natal avant un bon bout de temps.
Bien qu'elles avaient finit par esperer de plus la revoir.
Chapitre I : À venir. |
|  | | | | Nhibu
Lance Corporal Nhivaille
Messages : 1459 Né(e) le : 27/01/1998 Inscrit(e) le : 20/07/2011 | | |
| | Sujet: Re: Nexus [Non-IE][Prologue] Dim 02 Déc 2012, 20:35 | |
| Prologue : Before the Present. Deux esprits innocent. Deux esprits identique mais aussi différent. Deux enfants. Mains dans la main, elles s'amusaient. S'amusaient malgrés la poussière, les ordures, la fumée et les cadavres qui les entouraient. Malgrés tout elles riaient. Elles pouvaient pleurer, mais elles ne le faisaient pas, pas lorsqu'elles étaient ensemble en tout cas.
C'est à dire jamais.
Elles jouaient sur des terres bafouées et abimées par l'Industrie et les nouvelles technologies. Elles jouaient parmi les gens les plus infâmes de leur Etat : tueurs, violeurs, trafiquants. Juste deux enfant toutes deux heureuses sans parents, toutes deux heureuses lorsqu'elles étaient ensemble, tant que l'autre vivait rien d'autre ne comptaient à leurs yeux. Pas même leur propre vie.
Voilà en quoi se résumait le quotidien de ces deux enfants nommées Nhibu et Hysenk.
Ignorantes, elles ne savaient pas ce qu'elles devaient accomplir dans le futur. Futur lointain ? Futur proche ? Elle n'en savaient rien, pour elles tout ce qui comptaient c'est de savoir l'une proche de l'autre. Aucun liens de sang ne les liaient, juste une forte amitié. Une amitié qu'on pourrait croire niaise, une amitié qu'on pourrait croire infantile non elle paraissait en vérité profonde et complexe, cette amitié. Pour des enfants c'est un lien peu commun, quels âges avaient-elles ? À peine une dizaine d'années, dans les environs de 9 ans. Elles vivaient, non, elles survivaient ensemble forcées à voler des restes de repas chaque jour afin de se nourrir, elles n'avaient jamais tenu ne serait-ce qu'une petite poignée de pièce dans leurs mains noircis par la saleté des lieux. Elles pensaient pouvoir vivre ainsi tout au long de leurs vies, sans aucune éducation, sans aucune règles. Elles le pensaient, jusqu'à un jour bien précis qu'elles ne sauraient cela dit incapable de le répertorié.
C'était en fin d'après midi d'hiver, le froid, la nuit et la neige avaient déjà conquiert les lieux, Hysenk et Nhibu tremblaient et claquaient des dents alors qu'elles étaient en quête de nourriture. Les deux fillettes n'avaient encore rien avalé de la journée. Personne ne semblait fréquenter l'extérieur ce jour là.
Normal pour un 25 Décembre.
« Pourquoi il n'y a personne, je veux manger moi ! »
Nhibu soupira et vint poser une main sur son ventre si maigre qu'on pouvait voir, lorsqu'elle retirait le long et sale bout de tissus qui lui servait de vêtement, ses côtes se lover sur la peau. Elle affichait une moue boudeuse typique des jeunes filles de son âge, Hysenk lui prit la main et souri.
« — On va bien finir pas trouver à manger, il faut juste être patiente ! »
Nhibu hocha timidement la tête et reprit sa route accompagnée de son amie. Leurs pas résonnaient parmi les grandes bâtisses de fers qui servaient la plupart du temps de logement pour les gens. Ces "rues", si l'on peut appeler ça comme ça, étaient à l'habitude bondées de gens à ce moment là de la journée. Mais étrangement, le jour de Noël, personne ne sortait. Mais bon, Hysenk et Nhibu ignoraient toutes deux ce qu'était Noël. Le petit duo fouillaient de fond en comble les
environs, mains dans la mains, elles tremblaient, gelaient et voulaient s'endormir dans un endroit à l'abris du froid. Leurs pieds étaient rougis et un peu violacés à cause de la neige, malheureusement et heureusement elles ne se rendaient pas compte qu'elles vivaient un enfer. Alors qu'elles croyaient tout espoir perdu, Hysenk entendis un bruit, une voix grave, le visage rayonnant elle se tourna vers Nhibu qui se mordaient la lèvre inférieur pour éviter de claquer des dents.
« Tu as entendu ? »
« — Entendre quoi ? Mes dents qui claquent ? » s'indigna son amie
« — Mais non idiote, je te parle de la voix ! »
Nhibu leva un sourcil ne semblant pas comprendre.
« — Je n'ai rien entendu. »
Mi-véxée, mi-triste Hysenk tira la main de l'autre fillette et se mit à courrir dans la direction d'où provenait la voix.
« Où est-ce-qu'on va ? »
Hysenk ne répondit pas, apparemment trop occupée à courrir, Nhibu ne s'en plaignit pas et la laissa l'emporter. Comme toute chose sur Terre, il y eu une fin à cette "course", le duo s'arrêta.
« — C'est ici. »
Nhibu voulut répondre mais elle fut coupée par ladite voix grave de tout à l'heure.
« — En ligne et que ça saute ! »
Les deux jeunes filles se cachèrent dans un coins, espionnant la personne à qui appartenait la voix grave, c'était un homme en uniforme bleu nuit, il portait une sorte de casquette qui lui donnait un air strict. À ses côtés se tenait un autre homme, plus jeune et vêtu d'une manière similaire à l'autre, en face des deux hommes se trouvaient des gens. Les gens. Ceux qui peuplaient habituellement les rues. À leurs vue, le visage de Nhibu s'éclaircit.
« — Regarde Hysenk ! On va pouvoir manger, ils sont tous là ! » murmura la fillette.
« — Non ! Attend un peu j'ai un mauvais pressentiment. »
À ces mots, l'homme au képi s'avança de la ligne, il vint examiner un homme puis le poussa légère, il en observa un second et pour lui, il le mit à part et ainsi de suite. Une fois l'examinassions finit, il s'approcha de groupe séparer de la ligne puis déposa délicatement au centre une pierre ovale lisse d'une teinte rougeâtre. Il s'éloigna du tas ordonnant à l'inconnu qui l'accompagnait de le suivre, c'est alors qu'il murmura une phrase inaudible, à ce moment précis la pierre prit feu emportant avec elles le groupe de personnes qui l'entouraient. Des hurlements de douleurs perçaient les oreilles des deux jeunes filles qui assistaient au spectacle horrifiées. La neige prenait une couleur soit grise ou soit rouge, elle fondait aussi, un peu , enfin on vit le feu s'éteindre et laisser un énorme tas de cendres et de sangs se présenter. Hysenk tremblait de peur, elle recula légèrement et perdit soudainement l'équilibre tombant sur son amie, elles chutèrent toutes deux créant ainsi un énorme bruit sourd. Nhibu ne put s'empêcher de gémir de douleur tandis qu'Hysenk se relevait chancelante.
« — Tu es malade ? On doit vite partir d'ici avant qu'il ne nous repère ! »
Ladite Hysenk n'eut même pas le temps de répliquer, avant même qu'elle ne puisse se tourner vers elle, l'homme se tenait devant elles. Figée, elle ouvrit la bouche laissant échapper quelques bruits incompréhensibles. Nhibu se leva et attrapa sa main, elle défia l'homme du regard bien que ses tremblements la trahissaient. Un rictus sadique vint ensuite déformer les traits du visage de l'adulte.
« — Eh bien, il est dangereux pour deux jeunes filles de traîner dans les environs. » fit il d'une voix mielleuse.
Reprenant son sang froid, Hysenk fit un pas en avant, puis accéléra d'un coup emportant son unique amie avec elle, elles se dirigèrent vers le tas de cendre.
« — Hysenk ! La pierre ! Prend la pierre ! »
Sans prendre la peine de répondre et de faire remarquer que le second groupe était parti, Hysenk se baissa et plongea sa main dans les cendres, les particules qui s'envolèrent firent tousser les deux jeunes filles. Elles s'arrêtèrent et se mirent à fouiller sans prendre compte de l'homme et de son camarade qui s'approchèrent d'elles, celui au képi gardait son sourire, comme si il était ancré à son visage, il fit un geste étrange au plus jeune qui ne put retenir une expression horrifiée, hésitant il sortit de son vêtement une arme. Une sorte de revolver, une arme à feu en tout cas, le duo continuait de chercher ardement la pierre parmis les cendres, le jeune homme les observa attentivement. Il ne voyait que deux petites filles, orpheline sans doute vu la manière dont elles étaient vêtus, deux petites filles qui survivaient seules, sans aucune aide. Il ne voyait que deux innocentes également ignorante. Ignorante de ce que qu'étais devenu cet État, ce monde. Cette Terre. Malgrés la pitié qu'il ressentait envers ces deux enfants, malgrés l'envie qu'il avait de les protéger, il leva son arme. Il ne faisait que d'accomplir son travail après tout, personne ne pouvait lui en vouloir n'est-ce-pas ? Il cibla lors l'une des deux fillettes et tira assez maladroitement, l'arme ne semblait pas avoir besoin de munition car ce fut une sorte de laser qui sembla être tiré, transperçant par la suite l'épaule gauche de l'une des filles. Cette dernière était Nhibu.
Elle n'eut pas le temps de crier ou pleurer sa douleur, elle se crispa incapable de dire quoique ce soit puis tomba tel un cadavre sur les cendres qui l'etouraient. Hysenk qui était occupée à fouiller leva la tête apercevant ainsi le corps de Nhibu tremblant de douleur, la jeune fille se jeta vers elle, venant voir ce qu'elle avait. Elle vit alors le trou ensanglanté qui trônait sur son épaule.
« — Nhibu ... Nhibu ! »
Ne sachant que faire, elle la prit dans ses maigres bras pleurant toute les larmes de son corps. La panique s'emparait d'elle, la jeune fille resta ainsi, en pleure. Involontairement, son regard croisa celui de l'inconnu qui avait tiré précedemment, elle vit le revolver, elle vit le regard de l'homme. Hysenk était quelqu'un de plutôt perspicace malgrés son ignorance. Elle comprit tout de suite. Elle déposa doucement Nhibu sur les cendres, avant de se lever elle prit un objet qui traînait dans le gros tas gris, elle regarda la chose brièvement et se leva avançant par la suite d'un pas à la fois rapide et titubant vers l'homme. Homme qui fut prit d'une peur soudaine, pourquoi craignait-il une simple enfant ? Pourquoi tremblait-il ? Il se tourna vers celui qui semblait être son supérieur, c'est à dire l'homme au képi. Ce dernier refit le même geste que tout à l'heure, l'inconnu déglutit et pointa son arme vers Hysenk. Hysenk qui se touvait maintenant tout proche de lui, il sursauta légèrement et eut un rire nerveux.
« — Petite ... S-si tu ne veux pas avoir le même sort que ton amie, éloi-éloigne toi. »
À peine les paroles prononcé Hysenk fit un pas en avant plaquant ce qu'elle avait dans la main contre le ventre de l'inconnu. C'est à dire la pierre. Une forte lumière s'en dégagea éblouissant les trois personnes encore consciente, les yeux clos, Hysenk pu sentir sa main chauffer mais elle tenait à garder la pierre entre ces mains. La lumière finit par s'affaiblir et lorsque la jeune fille ouvrit les yeux il ne restait plus qu'un petit tas de cendre devant elle. Elle resta un moment à contempler, la matière grisâtre avant d'être interrompue par l'autre homme, une expression dur tirait ses traits, elle recula un peu et retourna auprès de son amie, gardant toujours l'homme du regard. Elle reprit Nhibu dans ses bras, celle-ci gémit et ouvrit les yeux posant la main sur son épaule, elle leva des yeux vitreux de douleurs vers Hysenk.
« — J'ai mal ... » souffla-t-elle faiblement.
Son amie vint poser sa main sur sa blessure, elle devait la soigner. Hysenk se leva, bien décider de s'enfuir avec le poid de Nhibu sur elle, l'homme au képi ricanna lorsqu'il la vit. Pensait-elle vraiment s'enfuir avec son amie dans ses bras ? Il s'approcha d'elles bien prêt à les reduire au silence, l'envie de tuer illumina son visage. Il fit un pas en avant mais s'arrêta sentant une douleur aïgue naître au niveau de son bras avant, il baissa la tête et aperçu une lame courte. Lame qui venait transpercer son bras. Quand ? Comment ? L'homme parcoura du regard les lieux, ça ne pouvait pas être l'une des ces filles, c'était impossible, il les fixa finalement et remarqua la présence d'un autre homme, d'environs 18 ans il avait des cheveux châtain foncé, mi-long et rattaché en une tresse qui venait tomber sur son épaule, un cache œil en tissus venait couvrir son œil gauche laissant briller son jumeau d'un mauve sombre. Il se tenait de dos au jeune filles, comme si il désirait les protéger, de plus il semblait, disont, trop confiant au yeux de l'homme. C'était frustrant. Il serra les dents et se jeta sur le jeune homme, celui relança une lame courte qui se planta, cette fois ci, dans l'abdomen de l'inconnu, il se plia en douleur crachant du sang. Le jeune homme se tourna alors vers Hysenk qui n'avait eu pas le temps de tout suivre.
« — La pierre ! » fit-il
D'un geste maladroit, Hysenk le lui tendit l'homme la prise, murmura une phrase inaudible puis plus rien. Le noir complet. Pendant un court instant cela dit, un nouveau paysage se dessina, un paysage qui était inconnu à Hysenk. Un drôle de bâtiment trônait au mileu d'une étendu de vert un peu recouvert par la neige et des sortes de poteau marron était réparti un peu partout. Hysenk ignorait qu'il ne s'agissait que d'une simple maison entouré d'herbe, de neiges et d'arbre.
« — Où on est ? Et t'es qui toi ? » demanda Hysenk serrant inconsciement un peu plus Nhibu contre elle.
Le jeune homme se tourna et offrit un sourire à la jeune fille.
« — Pour commencer je me nomme Arthur mais on me connait plus sous le nom de Memories Hunter, on me donne ce surnom car quand j'avais environ ton âge on a volé une grande partie de mes souvenirs. »
« — Voler des souvenirs ? C'est possible ça ? »
« — Malheureusement c'est devenu assez courant cet temps-ci. À l'origine ce n'était qu'une petite tribu qui pratiquait ce don, mais de nos jours les hommes sont assoifés par le savoir et donc ils en vont à reprendre les traditions des petites tribus. » expliqua-t-il
« — C'est quoi une tribus ? Et ils font quoi les gens avec la mémoire des autres ? »
« — Eh bien, une tribus c'est un petit groupe de personne qui vivent entre eux, quelque comme ça. Et ils se servent des souvenirs pour créer des pierres, comme celle-ci. »
Arthur ouvrit sa main laissant la pierre rougeâtre, puis il sortit une petite bourse d'on ne sait où et l'ouvrit, à l'intérieur se trouvait d'autre pierres, de forme et de couleur différente.
« On les appelle chroniques ou chronica. J'en récolte depuis bientôt 5 ans, et quand j'aurais celle qui contient ma mémoire, je la recouvrirais ... Mais bon, il faut s'occuper de ton amie non ? »
Hysenk baissa les yeux vers Nhibu, toujours inconsciente elle paraissait pâle et souffrante.
« Suit moi à l'intérieur, je vais la soigner ! » affirma Athur en désignant la maison.
La jeune fille le suivit et entra dans le logement, il faisait chaud à l'intérieur, comme lors d'un jour de printemps tout était différent que dans la rue, le sol, les murs tout. Arthur prit Nhibu dans ses bras et vint l'installer dans une autre pièce, Hysenk le suivit une nouvelle fois, elle découvrit son amie allongé sur une sorte de long et grand banc, il semblait doux et moelleux.
« — Qu'est-ce-que c'est ? » demanda-t-elle.
« — Un canapé, tu n'en as jamais vu ? »
Hysenk fit non de la tête et se plaça au côté de l'adolescent, observant Nhibu. Il sortit une autre pierre cette fois-ci d'un bleu marine et de forme cubique puis la plaça au dessus de l'épaule de Nhibu, il murmura quelques mots et une douce lumière bleuté illumina la blessure la refermant petit à petit. L'inconsciente reprit alors des couleurs elle ouvrit les yeux et bailla, elle souri en voyant son amie.
« — Il fait bon ici Hysenk ! Où on est ? »
« — Chez Arthur ! C'est lui qui t'as soigné ! » s'exclama joyeusement Hysenk.
« — Enchanté, j'espère que tu vas mieux. » dit ce dernier.
Elle leva les yeux vers Arthur et étira ses lèvres à son tour, elle posa sa main sur son épaule.
« — Je vais mieux oui, mais où sont les deux adultes de tout à l'heure ? »
« — Arthur nous a fait echappé pendant que tu étais inconsciente. » expliqua Hysenk.
Nhibu écarquilla les yeux souhaitant répondre mais un gros gargouillement de ventre l'en empêcha. Les deux jeunes filles se rapelèrent qu'elles n'avaient rien avaler de la journée. Arthur partis donc préparer quelque chose à manger laissant ainsi les deux jeunes filles profiter du lieu. Hysenk expliqua à Nhibu tout ce que le jeune homme lui avait apprit sur les chroqiques, les souvenirs ... Elles se trouvaient à une dizaines de kilomètres de la ville où elles avaient l'habitude d'errer et ignoraient totalement qu'elle n'allaient pas revoir leur lieu natal avant un bon bout de temps.
Bien qu'elles avaient finit par esperer de plus la revoir. |
| | | | | | Tamitsu
❄ LRIG Tama ❄
 Messages : 724 Né(e) le : 10/06/1996 Inscrit(e) le : 08/03/2012 | | |
| | Sujet: Re: Nexus [Non-IE][Prologue] Lun 03 Déc 2012, 02:08 | |
| ... C'est cool °^°
Bon, Word déconne, ya des fautes. Mais sinon, j'aime .W. C'est mimi d'imaginer une mini Hyssie et une mini Nhi. Et puis Arthur est cool °v°
Et les pierres. AH les pierres. Ça me rappelle un manga. Un des mes préférés. Donc, ton histoire part bien -w-
Suite ? :3 |
| | | | | | Hysenk
Espèce non-identifiée
  Messages : 426 Né(e) le : 30/10/1998 Inscrit(e) le : 01/01/2012 | | |
| | Sujet: Re: Nexus [Non-IE][Prologue] Lun 03 Déc 2012, 18:49 | |
| NHI
WHAT HAVE THEY DONE TO YOUR SHOULDER
NO
NOOO
/shot
Han mon dieu ;w; C'est trop magnifique. Je t'ai déjà dit que j'adorais comment t'écrivais et tout mais ... MAIS LA SDGHKJHGFDSDEZRTYUIOFVBGNK?IOYUTYTZESDFC
BUT
NO
YOUR SHOULDER
NOP. |
| | | | | | Meiku
 Messages : 52 Né(e) le : 26/05/1998 Inscrit(e) le : 22/09/2012 | | |
| | Sujet: Re: Nexus [Non-IE][Prologue] Mer 26 Déc 2012, 11:40 | |
| Nhi' tu es un talent. Continue. C'est un ordre.
De toute façon si tu continue pas je le ferai et ça sera nul vu mon niveau
Bon courage pour la suite ♥ |
| | | |
| | Sujet: Re: Nexus [Non-IE][Prologue] | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
