Suite à une discussion avec AxeelTheTorch et Veguito au sujet du concours de fanfiction sur le thème de l'enfance des membres de l'Alius Academy, j'avais suggéré au premier pour plaisanter, parce qu'il ne trouvait pas d'idée de scénario, de rédiger une fanfiction sur les seins d'Ulvida, que les fans considèrent presque tous comme
gros,
très gros.
Vous me connaissez, l'idée était tellement débile que j'ai tout de suite eu envie de l'appliquer, et ça a donc donné le one-shot qui va suivre, qui va donc comme vous vous en doutez parler essentiellement des seins d'Ulvida et de rien d'autre. Vraiment, rien d'autre. Des seins, des seins, des seins, du début à la fin. Je m'excuse d'avance si je choque certains avec cette histoire invraisemblable et pleine de boobs tout partout. Les autres, je vous souhaite une agréable lecture.
« Grande sœur ? »
Hitomiko reconnut la voix de la petite Reina. Il était dur pour elle de parler de « préférée » , vu qu'elle n'était pas du genre à attacher plus d'importance à un enfant qu'à un autre, et qu'elle les aimait tous autant que les autres, comme des petits frères et des petites sœurs ; mais de tous les enfants de l'orphelinat Sun Garden, Reina était sans doute celle avec qui elle avait le plus d'affinités, car elle se reconnaissait dans le caractère de la jeune fille. Hitomiko s'interrompit dans sa discussion avec son père et se tourna vers sa « petite sœur » , qui se tenait debout à côté d'elle, agrippée à sa jupe.
« Qu'est-ce qui ne va pas, Reina ? Tu fais une drôle de tête.
— C'est les garçons... Ils arrêtent pas de se moquer de moi.
— Ah, les garçons, soupira Hitomiko. Ils sont tous pareils. Qu'est-ce qu'ils t'ont dit ?
— Ils disent que j'ai des gros seins. »
Hitomiko fut surprise d'entendre cela, mais à moitié seulement. Les garçons étaient décidément tous les mêmes, peu importe l'âge. Les garçons de son collège étaient pareils, elle se souvenait qu'une de ses amies, qui déjà en première année avait une poitrine précoce, subissait les moqueries de ses camarades, comme quoi elle avait de « gros seins » , était une vieille, et que d'ici quelques années sa poitrine serait tellement grosse qu'elle devrait la trainer au sol. Hitomiko, elle, n'avait jamais eu ce souci, n'ayant pas énormément de poitrine pour commencer, et maintenant qu'elle était au lycée, ses camarades garçons avaient (légèrement) gagné en maturité, les filles à forte poitrine n'étant alors plus un sujet de moquerie mais un véritable centre d'intérêt. Mais tout de même, à même pas dix ans, se moquer de la poitrine d'une fille ; les garçons étaient vraiment de plus en plus bêtes de plus en plus jeunes...
« Ne les écoutes pas, va. Ils sont bêtes. Tu n'as pas une grosse poitrine.
— Mais ils disent tous que c'est pas normal à mon âge d'avoir des seins gros comme ça ; même les filles le disent. Regarde, insista Reina, qui commença à défaire la fermeture éclair de sa doudoune.
— Mais non, voyons. Même si tu as un peu de poitrine un peu plus tôt que les autres filles, ce n'est pas —OH MON DIEU MAIS C'EST QUOI CES MELONS SÉRIEUX T'AS QUEL ÂGE !!?? »
The Boobs Problem
- Une histoire de seins -
Reina Yagami avait un problème. Ses seins étaient trop gros. C'était en tout cas ce que tout le monde lui disait. Elle, pour sa part, ne trouvait pas qu'ils étaient
si gros que ça, et elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde les voyait plus grands qu'ils ne l'étaient, ni pourquoi ils se sentaient tous obligés de le lui faire remarquer ; mais elle devait faire avec. Quand elle traversait les couloirs de l'orphelinat, elle entendait les garçons chuchoter et ricaner, et il lui arrivait de capter des bribes de conversations où elle était désignée non pas par son prénom mais comme « la fille avec les seins, là, tu sais, les
gros seins ». Ça avait commencé très tôt, alors qu'elle n'avait que 8 ans. Les premiers à avoir remarqué sa poitrine (supposée) étaient, sans grande surprise, les garçons de l'orphelinat ; après tout, il n'y avait vraiment que des garçons pour regarder à cet endroit-là, pensait-elle. Au début, il s'agissait juste de petites remarques ça et là, les garçons se lançaient comme défi d'aller la voir et lui dire qu'elle avait de gros seins, ils le faisaient puis repartaient vers leurs copains en courant et en pouffant de rire. Puis les moqueries du genre devinrent de plus en plus fréquentes, et de plus en plus blessantes pour elles. Le jour de ses 10 ans, tous les enfants de l'orphelinat se cotisèrent avec Hitomiko pour lui offrir un soutien-gorge en guise de cadeau.
« On est pas sûr qu'il t'aille, par contre, donc si jamais il est trop petit, tu me le diras et j'irai l'échanger, d'accord ? »
Même Hitomiko s'y mettait. Reina ne savait pas trop si c'était la nature assez improbable du cadeau, le fait que tout le monde ait décidé de le lui offrir, ou le fait que même Hitomiko, le seul semblant de figure maternelle qu'elle ait connue et en qu'il elle avait pleine confiance ait pris part à la chose, ou bien tout simplement le fait que le soutien-gorge ait effectivement été trop petit pour elle au final ; mais cet événement la blessa profondément.
Bien heureusement pour elle, les autres enfants finirent par se lasser des moqueries. Même si elle restait « la fille avec les gros seins, là, tu sais, les
très gros seins » aux yeux d'à peu près tout le monde à Sun Garden, les gens arrêtaient de dessiner des caricatures d'elle et de sa poitrine pendant les heures de cours, de chanter la
Chanson des Gros Lolos qu'ils avaient écrite à l'occasion de son onzième anniversaire, ou encore de dégrafer son soutien-gorge par surprise pendant qu'elle était assise à la cantine ; ils en avaient fini avec les gamineries et étaient passés à autre chose... en quelque sorte.
« Tu en as de la chance, Reina... J'aimerais bien être aussi belle que toi.
— Dis pas ça, Rimu, tu es très belle toi aussi, voyons, répondit Reina, visiblement gênée.
— Rimu a raison, rétorqua son amie Ruru ; tu es grande, tu as de très beaux cheveux...
— Et de gros seins, ajouta Rimu.
— Oh, vous n'allez pas recommencer...
— Mais c'est vrai! Tu as une bien plus grosse poitrine que nous, du coup tous les garçons ne s'intéressent qu'à toi !
— Vous exagérez ! cria Reina, agacée. Franchement, c'est pas comme s'il n'y avait que la poitrine qui compte pour les garçons... »
Alors qu'elle essayait de raisonner ses deux amies et les encourager à croire en elles malgré leurs physiques peu avantageux, un garçon apparut, sortant de nulle part, et aborda Reina. Elle ne se souvenait plus trop de son prénom, mais il lui semblait que ça devait être « Shôsuke » ou un nom similaire.
« Euh, euh, R... Reina ? balbutia-t-il, le visage rouge de gêne —quoique son visage était constamment rouge en toute circonstance, donc il était difficile de dire s'il rougissait parce qu'il était effectivement gêné ou si c'était juste son teint naturel.
— Euh, oui ? répondit Reina, en priant pour que ça ne soit pas une invitation quelconque.
— Euh, je... Ça te dit si toi et moi... on, euh, déjeune ensemble ce midi ? »
Et voilà.
« C'est gentil, mais j'ai déjà prévu de déjeuner avec... euh, quelqu'un. Une autre fois peut-être ? »
Le pauvre Shôsuke —si c'était effectivement son nom, repartit, déçu.
« Bref, reprit Reina. Donc comme je le disais, ce n'est pas parce qu'une fille a des gros seins que... »
Elle n'eut pas le temps de finir qu'un autre garçon vint la voir.
"Reina ! Tu peux m'aider en maths ? J'ai pas trop compris comment on fait les calculs avec les nombres en pour
seins... euh, pourcents...
— Je... suis déjà plutôt occupée... »
Puis un autre.
« Reina ! Ça te dit qu'on aille au ciné ensemble ? On pourrait aller voir Battle
TITS... pardon, Battleship ?
— Euh, non merci, ces histoires d'invasion extra-terrestre, c'est pas mon style...
— Reina ! Je t'ai cueilli des fleurs ! s'écria un autre garçon sorti de nulle part, qui lui tendit un bouquet de fleurs soigneusement arrangées. Ce sont des globularia vulgaris.
Globe-ularia ; si tu vois où je veux en venir...
— C'est gentil, mais je n'ai pas de vase, et...
— Je faisais référence à tes « globes » , en fait, si tu vois où je veux en...
— Oui oui, merci. Venez les filles, on va accélérer le pas...
— Sinon j'ai aussi un bouquet de
sainfoins des Pyrénées si tu préfères !
— Je disais donc, les garçons ne pensent pas qu'aux seins, ce qui compte c'est surtout la personnalité, l'intel...
—
REINA LAISSE-MOI ÉPOUSER TES BOOBS !!! »
Et oui. Arrivé l'âge de l'adolescence, le problème se retrouvait inversé. À présent, elle n'était plus rejetée à cause de la taille de sa poitrine, elle était au contraire
adorée grâce à elle. Mais était-ce vraiment d'elle que tous ces garçons semblaient être fous, ou bien était-ce uniquement ses rondeurs qui les intéressaient ? Quand aux filles, elles s'étaient mises à la jalouser, principalement à cause de son succès soudain auprès des garçons. Dans un sens, tout le monde s'était mis à « vouloir » ses seins, alors que jusque là les autres enfants ne les voyaient que comme un objet de moquerie, un truc peu commun dont la simple mention suffisait à les divertir. Reina ne savait plus où donner de la tête. Tout le monde semblait ne rien en avoir à faire d'elle. Tout le monde, sauf une personne. Un ami en qui elle avait entière confiance, qui l'appréciait en tant qu'amie pour qui elle était vraiment, et non pour ses attributs ; un ami sur qui elle savait qu'elle pouvait toujours compter, y compris et surtout dans les moments les plus durs. Et c'était justement un de ces moments.
« Je ne sais vraiment plus quoi penser, lui avoua-t-elle, assise à ses côtés sur un banc de la cour de l'orphelinat. Les garçons veulent tous sortir avec moi uniquement parce que j'ai des gros seins, et ça prend des proportions surréalistes. Il y en a même qui en viennent à se
battre pour moi, tu te rends compte ? L'autre jour, j'ai déclenché une dispute entre Fûsuke et Haruya à cause de ça ; tu imagines, eux qui étaient si bons amis depuis des années, ils se sont jurés de ne plus jamais jouer au foot ensemble. À croire qu'ils sont tous les deux devenus les pires ennemis au monde, maintenant; tout ça parce qu'ils étaient amoureux, et même pas de moi, en plus. Juste de cette fichue poitrine que tout le monde trouve si grosse... alors qu'elle ne l'est même pas ! Tu ne crois pas ? Vas-y, parle-moi franchement ; Hiroto, est-ce que tu trouves que mes seins sont si gros que ça ?
— OH MON DIEU !! DES SEINS QUI PARLENT !!! »
Reina ne savait plus où donner de la tête. Tout le monde semblait ne rien en avoir à faire d'elle.
Puis vint le moment qui allait changer sa vie, ainsi que celle de tous ses camarades. Un beau matin, le « Papa » de tous les orphelins, à savoir le fondateur et propriétaire de Sun Garden, Seijirô Kira, vint rendre visite aux enfants, comme à son accoutumée. Étrangement, ce jour-là, il n'était pas en compagnie de sa fille, Hitomiko ; ainsi, en l'absence de sa confidente de toujours, Reina décida de parler de son problème à son « père » . Lui au moins l'écouterait, car un vieil homme comme lui n'accorderait de toute évidence aucun intérêt ni aucune pensée déplacée au corps d'une adolescente comme elle.
« Papa, lui demanda-t-elle, j'ai un problème...
— Qu'y a-t-il, mon enfant ?
— Les garçons, les filles, même Hiroto... Tout le monde ne voit que mes seins et rien d'autre ! J'en ai marre de n'être que « la fille avec les seins énormes, là, tu sais, les seins
vraiment énormes » ; si seulement les garçons pouvaient arrêter de ne penser qu'à ça, et si seulement les filles pouvaient elles aussi avoir des belles poitrines pour qu'on me fiche la paix ! »
Seijirô écouta attentivement les plaintes de la jeune fille, tout en observant ses seins. C'était vrai qu'ils étaient plutôt gros, dis donc.
« Je crois que j'ai quelque chose qui pourrait t'aider à résoudre tes ennuis, annonça finalement le vieil homme. Cela fait un moment que je travaille sur ce projet, je l'ai baptisé le projet « Genesis » .
— De quoi s'agit-il ?
— Un projet pour faire de toi et tes frères et sœurs des super-soldats qui m'assisteront dans ma quête de domination mondiale.
— ... Euh, quoi ?
— Je t'expliquerai ça en détail, ne t'inquiètes pas. Tu veux bien appeler Hiroto et les autres, s'il te plaît ? »
Reina s'exécuta, et quelques minutes plus tard, tous étaient réunis dans la cour, face à leur « père » . Seijirô leur distribua alors des sacs en plastique, qui contenaient des combinaisons en latex de différentes formes et couleurs. Tous partirent se changer et enfilèrent ces tenues pour le moins particulières.
« Père, s'interrogea Reina, je ne comprends pas... en quoi ces tenues régleront mes problèmes ?
— Ces combinaisons sont rembourrées, ce qui permet d'accentuer les formes, lui répondit alors le vieux milliardaire avec le sourire. Maintenant, toutes tes amies filles donneront l'impression d'avoir de gros seins ! Même les garçons !
— C'est vrai ! s'écria Rimu. J'ai enfin un corps de rêve !
— C'est génial ! surenchérit Hiroto. Maintenant avec ces formes je vais enfin être capable de séduire d'autres garçons que Midorikawa !
— Alors, ma petite Reina, es-tu satisfaite ? Maintenant tous les enfants ont de grosses poitrines !
— Certes, répondit-elle alors. Mais... comme je porte cette tenue moi aussi, mes seins ont l'air
encore plus gros !!
— Oui, c'était en partie le but, en fait. »
Le temps passa. Seijirô expliqua aux enfants son plan de domination mondiale, ce qu'il attendait d'eux. Des attaques inexpliquées commencèrent à frapper le Japon, les gens sur place témoignant avoir été envahis par des extra-terrestres. Certaines personnes enfin mentionnèrent avoir aperçu ce qui ressemblait à une paire de seins jouant au football, mais le mystère à ce sujet resta entier. Surpris par la taille invraisemblablement imposante de ces deux sphères enrobées de latex, les témoins avaient eu du mal à entrapercevoir, dissimulé derrière, le visage désespéré d'une enfant qui rêvait qu'un jour, peut-être, quelqu'un verrait autre chose chez elle que cette paire de seins qu'elle ne trouvait même pas si gros que ça.
Fin.
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