Nom : Flo Vesi
Sexe : Male
Position : FW
Numéro : 10
Element : Air
Equipe : Montessori
Caractéristiques : Flo est un garçon de grande taille. Il a des cheveux courts bruns ébouriffés. C’est quelqu’un d’un naturel calme mais quand on l’énerve vraiment ou qu’on l’a gonflé, il démarre au quart de tour. Il est également un grand défenseur de l’amitié et ferait n’importe quoi en son nom.


Nom : Xavier Piciti
Sexe : male
Position : DF
Numéro : 7
Elément : Feu
Equipe : Montessori
Caractéristique : Xavier est un garçon de taille moyenne. Il a des cheveux courts, blonds et bouclés. D’un naturel excité, il sait très vite se calmer quand la situation le demande. Il est également un énorme travailleur et se donne corps et âme dans ce qu’il entreprend.


Nom : Loic Goti
Sexe : male
Position : DF
Numéro : 4
Elément : Bois
Equipe : Montessori
Caractéristique : Loic est quelqu’un de très aimable. Il a un gout prononcé pour la philosophie. C’est un jeune homme qui voit la vie du bon côté. Flemmard dans l’effort, Loic sera toutefois toujours là pour sortir ses amis et l’équipe d’une situation ennuyeuse. Il a des cheveux mi long noirs, porte des lunettes et c’est un garçon de taille moyenne.

La sonnerie du lycée Montessori sonna. Et dans un élan habituel et souvent répétitif, tous les élèves sortirent des différents bâtiments constituant le lycée. Tous passèrent le grand portail blanc servant d’entrée. Les élèves se regroupèrent en bandes pour se raconter les derniers potins du jour et certain n’attendirent pas pour partir. Flo, Xavier et Loic se retrouvèrent. Ils rigolaient, parlaient, comme le font les jeunes de leurs âges.

« Bon si on allait faire un petit foot, non ? » proposa Flo.
« Aucun soucis » répondirent les deux autres en cœur.

Les trois amis se mirent alors en route. Il longeait la route tout en discutant. Ils passèrent un supermarché, un centre commercial puis virent de loin l’affiche indiquant l’entrée du stade. Ils contournèrent le terrain en synthétique, déjà utilisé par un club de foot et arrivèrent a un terrain en terre. Ils se changèrent et se mirent en position sur le terrain. C’est alors que les trois camarades se firent des passes, coururent, tirèrent, rigolèrent, dribblèrent, bref jouèrent au football.
Peu après, les trois garçons décidèrent de se mettre en situation de match. Flo avançait avec la balle quand soudain Loic s’interposa :

« Tu ne me passera pas Flo ! dit-il sur un ton provocant et sûr de lui ».

Le grand garçon s’arrêta et lutta, balle au pied, face à son ami. Les assauts au pied de loic étaient intenses. Flo sentait qu’il voulait ce ballon. Mais dans un geste gracieux, Flo fit une feinte sur la gauche mettant Loic en difficulté. Ce dernier, alors en retard, se fit passer sur le dernier dribble de son ami qui lui avait fait un petit pont puis était passé derrière lui.

« Alors Loic, où est tu passé ? demanda Flo sur un ton moqueur ».
« Il m’a passé, soupira Loic en s’asseyant par terre, vaincu ».

Alors qu’il continuait sa remontée vers le but, Xavier se mêla à son tour au jeu. Flo tenta dans un mouvement rapide de le prendre de vitesse. Il envoya le ballon un peu en hauteur afin que Xavier soit surpris et n’ai ainsi pas le temps de pouvoir attraper la balle. Et en effet, il fut surpris. Le ballon avait déjà lobé son pied droit. Mais dans un mouvement fluide, il fit un tour sur lui-même et pris la balle en l’air grâce à son pied gauche. Flo fut à son tour surpris alors que Xavier se trouvait à présent derrière lui.

« Tu perds en efficacité, monsieur l’attaquant, averti Xavier tout en tirant la langue ».
« On dirait bien, répondit avec le sourire Flo ».

Flo se leva et couru pour tenter de récupérer le ballon. Loic en fit de même. Une fois près de Xavier, les deux taclèrent d’un pied féroce. Xavier sauta en l’air et évita les deux tacles. Alors qu’il croyait s’en être sorti, un petit sourire apparu sur les visages de Loic et Flo. Les deux se servirent de leurs mains pour se maintenir au sol et levèrent une jambe. Leurs mouvements étaient synchronisés. Au même moment, le pied de Flo et celui d’Iloc percutèrent le ballon sous le regard perdu de Xavier. Le ballon sorti alors sur le côté.

« Vous m’avez bien eu les gars, avoua Xavier ».
« On l’avait gardé en réserve celle-là, ajouta Flo en tapant poing contre poing avec Loic ».
« Au fait, vous posez les affiches dans les deux batiment qui restaient ? demanda Xavier ».
« Ouais, maintenant tout le lycée sera au courant que l’on tente de monter une équipe pour le championnat national ! Informa Loic ».
« En espérant qu’il y est du monde qui vient s’inscrire, soupira Flo ».
« Ils viendront, répondit Loic. Après tout, « si tu donnes, tu reçois ». On a tout donné pour qu’il y est un club de foot, alors reste plus qu’à recevoir ! dit Loic dans un élan de pseudo-philosophique le sourire aux lèvres ».
« Le philosophe a parlé, soupirèrent en cœur Flo et Xavier ».
« On devrait rentrer maintenant, proposa Xavier, et attendre de voir demain ce qui se passera ».

Les trois garçons remballèrent leurs affaires et partir du terrain pour rentrer chez eux.
Le lendemain, dans la salle servant aux inscriptions pour le nouveau club de foot :

« Le monde !!!!! Dit alors, étonné, Flo ».

Flo se fraya un chemin dans la foule et arriva tant bien que mal au bureau où se trouvaient Xavier et Loic.

« Alors, sa a l’air de se présenter plutôt bien ? Non ? »
« Plus que bien ! répondit Xavier »
« Il y a au total 22 participants en plus de nous ».
« C’est super ça ! ».
« Ouais, bon maintenant tous ici présent, écoutez s’il vous plait ! Commença Xavier, alors que toutes les têtes se tournèrent vers lui. Nous somme au total 25 à vouloir créer l’équipe de foot du lycée. Seulement 16 joueurs maximum seront retenus pour l’équipe, donc, après les cours d’aujourd’hui, aura lieu un match pour déterminer qui sera dans l’équipe. Nous avons tiré au hasard les noms qui composeront chacune des deux équipes. Rendez-vous donc en fin d’après-midi ».

Tous les élèves quittèrent dans un brouhaha la salle, laissant seul les trois amis.

« Ça va être génial ! dit Flo avec des étoiles pleins les yeux ».

C’est alors que les trois amis partirent également pour assister à leurs cours.

Et, enfin, le moment où tous les élèves, désireux d’aventure footballesque, arriva. Ils se retrouvèrent tous, en tenu, sur le terrain en terre où
s’entrainaient les trois amis.

Alors que les joueurs s’étaient réuni dans le rond central, Xavier arriva et posa deux sacs de chasubles, un de bleus et l’autre de rouges. Il se releva et pris la parole :

« Je vais annoncer les membres des deux équipes ».

Tout le monde se sentait sous tension. Comment ça va se passer ? Avec qui vais-je tomber ? Savent-ils au moins jouer au foot ? Toutes ces questions trottaient dans la tête de chaque joueur.

« Equipe A : Lucas, Clément, Théo, Jean-Philippe, Paul, Pierre-Marie, Matteo, Loïc, Laurent, Flo, Stéphane, Toni et Lorenzo ».

Flo et Loic se regardèrent. Ils étaient heureux d’être ensemble mais ils n’étaient pas avec Xavier, sa coulait de source. Mais ils savaient que s’ils se donner à fond, ils le retrouveraient après au sein de l’équipe. Flo se sentait enflammé par cet affrontement qui l’attendait.

« Equipe B, repris Xavier : Gabriel, Martin, Alexandre, Tom, Quentin, Maxime, Xavier, Kévin, Baptiste, Nicolas, Rémi et Mathias ».

Alors que tout le monde se mit à parler, Xavier lâcha un regard à ses deux amis, un regard de défi, que Flo lui renvoya quasi instantanément. Il communiquaient seulement par le regard :

« Montre-moi que tu es un super attaquant Flo ! ».
« Essaie de m’arrêter Xav ! ».

Soudain, Xavier détourna du regard et laissa apparaitre quelqu’un derrière lui :

« Vous le connaissez déjà, voici notre prof de sport qui officiera en tant qu’arbitre pendant ce match ».

Peu après, les deux équipes se regroupèrent chacune de leur côté du terrain. Qui jouer ou non était la principal question. Chacun expliqua quel était son poste de prédilection.
Quelques minutes après, les deux équipes avaient fini de papoter dans leur coin. Ainsi 11 joueurs de chacune d’entre elle restaient sur le terrain et le reste quittaient le terrain en tant que remplaçants. Flo se trouvait dans l’équipe bleue. Il était anxieux avant le début du match. Par chance, il a pu conserver son poste d’attaquant mais comment joue les autres ? Pour se défaire de cette question qui le tourmentait, il se frappa les joues à l’aide de ses deux mains. « Concentre-toi sur le jeu, seulement ton jeu ! » se disait-il dans sa tête afin de se convaincre. C’est alors que Loic arriva près de lui et lui donna une petite tape amicale sur l’épaule.

« Donnons, puis recevons, dit-il avec un large sourire ».
« Ouais, t’as raison, répondit Flo avec un petit rire ».


Formation Equipe A (bleus):


FW------------Flo-----------Toni-------------
MF-----Matteo---Stéphane---Paul---Théo--
DF-------JP-------Loic-------PM-----Clément--
GK----------------Lucas-------------------------


Formation Equipe B (rouges) :


FW-----------Nicolas-------Alexandre--------------
MF----Martin-----Baptiste---Quentin---Tom---
DF----Xavier-----Rémi----Mathias------Kévin----
GK--------------------Gabriel--------------------------


Les deux équipes étaient en places et n’attendaient que le début de cette partie. L’arbitre s’avança et posa le ballon à terre. Il donna l’engagement à l’équipe A. Ce dernier siffla. C’est alors que le match commença. Flo donna la balle à Toni qui l’envoya rapidement à son milieu, Paul. Ce garçon de petite taille au crâne rasé remonta à toute allure le terrain. Il passa la première ligne adversaire, constitué des deux attaquants, puis l’envoya sur le côté, a Théo. Mais dès que ce dernier reçu la balle, Martin lui chipa tel un loup attrapant sa proie. Ce joueur de taille moyenne, aux cheveux longs bruns, faisait forte impression. Pour prendre aussi aisément le ballon, il devait avoir une bonne vision du jeu. Il fit tourner le ballon en l’envoyant à Baptiste. Ce dernier remonta le terrain et l’envoya à un des deux attaquants démarqué. Nicolas reçu la balle et, comme automatiquement, tira d’un puissant coup de pied. Il mit ainsi en grande difficulté Lucas, gardien de taille moyenne qui portait une casquette bleu. Toutefois ce dernier put la dégagé et à l’aide de la bonne intervention de son défenseur, Loic, le jeu put repartir vers l’avant. A la réception du ballon se trouvait Toni, mais, par une superbe glissade, Xavier lui vola la balle et la conserva. Il remonta le terrain et dribbla, d’un pas somptueux, deux joueurs. Mais soudain, Flo, revenu en défense, lui fit face. Xavier tenta de trouver comment passer Flo en bougeant un peu de partout tout en conservant la balle. Il attendait une ouverture. Et cette dernière lui apparut. Il s’y engouffra, content d’avoir passé son amis. Mais Loïc tacla et récupéra ainsi le cuir.

« Tu crois vraiment que je me ferais passait comme ça Xav ».

Flo et Loic avait prévu de défendre ensemble afin de récupérer le ballon à quiconque serait trop dangereux pour le but. Le garçon à lunette l’envoya à son ami. Flo dribbla le terrain et passa en premier lieu Quentin, en ayant fait une feinte de corps suivi d’un double contact, puis en second lieu Mathias, avec une belle roulette. Il arriva alors à la surface de réparation et fit un tir. Ce dernier partait tout droit dans la lucarne si seulement le gardien Gabriel ne s’était pas interposé. Ce gardien de taille moyenne, aux cheveux mi- longs dorés, semblait très habile pour défendre un but. Après avoir arrêté le ballon, il l’envoya sur le côté du terrain. Tom se trouvait à la réception. Ce garçon plutôt grand aux cheveux courts et roux, joua le contact avec Matteo. Aucun des deux ne voulait céder. Il se débattait afin, l’un de conserver le ballon, l’autre d’entamer la contre-attaque. C’est alors que Tom passa sa balle derrière sa jambe d’appui. Matteo tenta de la prendre en se concentrant sur cette jambe, mais Tom repoussa la balle avec le pied qui lui permettait de la garder, prenant ainsi de vitesse le petit homme à la petite coupe afro. Il continua sa course vers le but et une fois devant Loic, il passa la balle à Alexandre qui effectua un « une-deux » avec Nicolas. Alexandre effectua alors une frappe qui termina au fond des filets. L’équipe rouge féta largement ce but venant d’un bon travaille de Tom suivi d’une attaque placée somptueuse. Flo sentait que sa place dans l’équipe s’éloigner. Alexandre et Nicolas avait magnifiquement passé la défense. Il devait marquer pour s’assurer une place dans l’équipe.

Après une petite pause, où les joueurs discutaient tout en se réhydratant, le match repris avec l’entrée de Maxime, remplaçant alors Mathias, et celle de Laurent et Lorenzo, remplacant respectivement Théo et Clément. L’intensité était plus grande que pendant la première moitié du match. L’impact physique se faisait ressentir, les gouttes tombaient en rafale du front des joueurs. Mais leurs volonté de gagner les mena au de las de leurs limites. Après une percée du milieu de terrain par Paul, Flo eut le ballon. Cependant il fut bloqué par Kévin et Maxime. Il passa alors le ballon au grand Toni. Ce dernier approcha dangereusement quand soudain Xavier tacla la balle, l’envoyant en corner.
Tom se présenta au corner et le joua rapidement avec Paul. Ce dernier tenta un tir. Gabriel se prépara mais vit que la balle était moins puissante que les autres et qu’elle arrivait en plein sur lui. « Ta frappe ne passera pas ! expliqua-t-il alors à Paul ». Ce denier sourit et la trajectoire de la balle changea. En effet elle dessinait, à présent, une courbe. La balle se dirigea alors vers Flo. Ce dernier sauta et effectua une reprise de volley tout en disant au gardien, alors surpris : « Celle-là, tu ne l’arrêteras pas ! ». Le cuir parti dans la direction opposé à celle du gardien qui fut alors battu.
Flo cria soudainement de joie. Il était extrêmement heureux d’avoir battu ce gardien qui semblait infranchissable. Paul vint le féliciter et Flo lui adressa des remercîment quant à cette merveilleuse passe.
Ils repartirent alors dans leurs camps sous le regard de Xavier, apparemment heureux. Le match repris et cette fois c’est le milieu de terrain Quentin qui s’imposa. Ce gaillard de taille moyenne, très musclé, usa de sa force physique pour se frayer un chemin à travers la défense. Il leva la tête et fit une grande transversale qui arriva dans les pieds de Martin. Ce dernier avança sur le côté, dribblant au passage Théo, et observa le jeu. Il effectua un centre millimétré sur la tête d’Alexandre qui mis le ballon à côté.
Le gardien Lucas réalisa alors la remise en jeu en dégageant, haut dans le ciel, le ballon. Baptiste et Stéphane sautèrent pour effectuer une tête mais ils se heurtèrent, tombant ainsi au sol. Toutefois, Stéphane se releva vite et tacla le ballon qui avait failli être récupérer par Quentin. Par chance le ballon arriva dans les pieds de Flo qui évita la charge de Maxime en faisant passer le ballon par-dessus sa tête et en le contournant. Kévin tacla à son tour et fut lui aussi éviter par un geste rapide et simple de recule. Alors que Rémi venait aider ses coéquipiers, Flo fit une petite pichenette avec son pied pour l’envoyer à Toni. Ce dernier tira a ras de terre, espérant mettre en difficulté Gabriel. Mais ce dernier plongea et attrapa fermement le ballon. Il renvoya la balle dans l’arène. Nicolas sauta et, avec sa poitrine, il contrôla le ballon pour ensuite passer Pierre-Marie. Cependant, Lorenzo effectua un tacle magnifique et, tout en glissant, il donna un coup de pied sur le ballon et l’envoya à Laurent. Ce dernier, grand et mince garçon aux cheveux bruns en bataille, réussis à passer Martin et partit à la lutte avec Xavier. Laurent voyait qu’il ne passerait pas ce défenseur. Il fit alors un centre en direction de Toni qui dévia la balle avec sa tête pour la remettre dans les pieds de Paul et qui, sans chercher à comprendre, tira droit vers les buts. Cependant la balle fut arrêtée par Gabriel, toujours au sommet de sa forme.

Soudain l’arbitre siffla la fin du match. Tous tombèrent de fatigue. Ils étaient exténués. Ils auront tous donné.

Tous les joueurs, exténués, tentaient de reprendre leurs respirations. Ce match leurs avait demandé de montrer de quoi ils étaient capable. C’était à présent chose faite. Xavier se dirigea là où se situait Flo. Il l’aida à se relever puis ils partagèrent tous deux un large sourire de satisfaction. Loïc les rejoignit et il prit la parole :

« On auras tout tenté au moins, pas de regret ! Un homme ne peut vivre dans le regret ! dit-il dans un élan philosophique sous le regard perdu et désespéré de ses compagnons ».
« En espérant que l’on soit pris maintenant, ajouta Flo l’air décontracté ».
« Au fait, c’est bien beau de faire un match pour déterminé qui sera ou non pris dans l’équipe, mais qui est celui qui va les choisir ces joueurs ? S’interrogea à haute voix Xavier. Le prof m’a dit que je n’avais pas à m’en faire mais personne d’autre que nous n’est sur le terrain ».

Soudain un homme arriva sur le terrain et se dirigea vers l’endroit où s’était regroupé tous les joueurs. Il arriva à hauteur du professeur. Ce dernier se retourna et les deux adultes eurent des accolades amicales tout en se posant une multitude de question : « Comment vas-tu depuis le temps ? Que fais tu as présent ? Etc… ». L’homme mystérieux se retourna vers les joueurs et se laissa donc apparaitre. C’était un homme de grande taille avec des cheveux mi- longs brun et une barbe peu épaisse brune également. Certain trait de son visage étaient tirés montrant une certaine expérience de la vie. Il portait un pull en laine marron avec un col roulé, dont il relevait les manches. Il avait également un pantalon de soi beige et des chaussures pointues marron. Le professeur prit alors la parole afin de présenter son ami :

« Je vous présente votre entraineur, c’est lui qui décidera ceux d’entre vous qui participeront à l’aventure vers le championnat national. Il se nomme Pierre-Yves André. A toi, dit en laissant place à son ami ».
« Tout d’abord, bonjour à tous. Ne perdons pas de temps, vous avez surement envie, plus que tout, de savoir si oui ou non vous êtes pris alors c’est parti ! Commença-t-il. Les membres seront : Gabriel Angelo, Xavier Piciti, Paul Matteï, Martin Nobi, Loic Goti, Tom Carotti, Alexandre Cavallone, Nicolas Mario, Laurent Marco, Lorenzo Gato, Quentin Béni, Flo Vesi, Matteo Lario et Lucas Forte. Voilà, désolé pour les autres ».

A l’annonce des résultats, les joueurs sélectionné sautèrent de joie et s’enlacèrent ensuite. Flo se trouvait au milieu de ses deux amis. Ces trois-là se tenait fermement attaché.

« On va pouvoir y participer les gars ! hurla Flo dans un excès de joie ».
« Que c’est bon ! Rajouta Xavier ».
« Je te l’avais dit, On donne et on reçoit, AHAHAHAH ! cria Loïc lui aussi dans un état que l’on pourrait qualifier de second tellement la joie l’emporté ».

Tous les joueurs étaient en ébullition devant le regard dégouté des autres non reçu dans l’équipe. Mais, Soudain, l’entraineur s’approcha :

« Autant vous le dire tout de suite. J’ai pu voir de nombreux match de certain lycée. Et…Vous aurez besoin de beaucoup vous entrainez ».
« Que voulez-vous dire ? Demanda Xavier ».
« Je veux dire que pour l’instant votre niveau est insuffisant. Mais, en même temps, c’est pour cela que les phases qualificatives existent. Nous allons donc nous entrainer tous les jours pour palier à votre niveau et vous rendre capable d’affronter de bonnes équipes ».
« D’accord coach ! répondirent les joueurs apparemment motivés ».
« Très bien ! Alors…En place ! ordonna l’entraineur alors que tous les joueurs le dévisagèrent comme s’il était un inconnu ».
« Nous venons de faire un match là, coach ! expliqua Nicolas. Peut-être devrions commencer demain, non ? »
« Non, vous êtes sur une bonne dynamique là, ne la gâcher pas inutilement, dit alors l’entraineur André ».

Tous les joueurs s’exécutèrent et entrèrent sur le terrain. C’est alors qu’ils virent des plots disposé un peu de partout aux limites du terrain. L’entraineur leurs expliqua qu’ils partiraient en sprint à partir des cages jusqu’à la moitié de terrain puis, une fois au milieu, ils devraient alors faire vingt pompe avant de reparti en sprint. Il précisa également que cela se ferait en aller/retour.
Xavier fut le premier à partir. Les autres étaient étonné, il était rapide comme joueur. Certain comprenais pourquoi il avait de l’avance par rapport à d’autre. Il arriva au milieu se mit en position de faire ses pompes quand Flo parti sur le signal du coach. Il était également rapide mais Flo se disait que si l’entraineur avait dit qu’il fallait s’améliorer, il se devait de courir plus vite que ce qu’il pouvait. Il arriva en un rien de temps au milieu alors que Xavier partait pout le fond de terrain.

La fin d’après-midi fut longue pour les joueurs. Après avoir fait 4 fois cet exercice, ils ont, d’après l’entraineur, « bien travaillé le physique ». Des abdos, des pompes, de la course sur toute la longueur du terrain, des accélérations avec ballon, du jeu rapide, mise en situation de contre-attaque, bref, ils n’en pouvaient plus. Ils avaient dépassé leurs limites et ressemblé, à présent, plus a des morts-vivants qu’à de véritables joueurs de football. Alors qu’ils croyaient leurs calvaires finis, l’entraineur décida de faire un match 7 contre 7.

Ils entamèrent le match. Ils n’arrivaient même plus à courir décemment. Dans un effort quasi surhumain, Paul adressa une petite passe à Flo qui, également exténué, tombait presque de fatigue.

« Mettez-y votre conviction, c’est le championnat national où vous voulez allez, ça sera loin d’être du gâteau ! cria l’entraineur André pour motivé ses troupes ».

A ces mots, Flo eut comme une révélation. Alors que Lorenzo le tacla avec ce qui lui restait d’énergie, Flo sauta en l’air, évitant ainsi la glissade du défenseur. Tous furent étonnés. Comment a-t-il fait ? Pourtant il était crevé aussi. Mais l’idée de renoncer à son rêve parce qu’il aurait été flemmard dans l’effort le révoltait. Il se mit alors à courir usant de toutes ses ressources mentales. Il passa Quentin puis Loïc dans un mouvement étonnamment rapide, malgré la fatigue. Il se présenta face au goal Gabriel et tira avec toute sa force. La balle flirta alors avec la lucarne, laissant désemparé le gardien. Flo était heureux, il avait dépassé ses limites. Il se retourna et vit alors l’entraineur. Ce dernier lui adressa un petit sourire ainsi qu’un hochement de tête en signe de félicitation.
Suite à cela, toute l’équipe courait, quitte à se blesser. Même Loic avançait malgré quelques réticences. Et, de plus en plus que le temps passait, les joueurs se sentaient à l’aise sur le terrain comme s’ils s’habituaient a leurs conditions. Ils prenaient plaisir à jouer et cela se voyait sur leurs visages d’enfants. Des tirs, des passes, les tacles. Les choses simples constituant le football n’avait jamais paru aussi facile à Flo. C’est alors qu’il réalisa une chose : L’entraineur l’avait-il prévu ?! Après tout c’est fort probable. Peut-être que l’on se compliqué trop la vie. Et l’entraineur nous aurez ainsi fait revenir à un football simple et moins fatiguant, mais pas pour autant moins efficace.

A présent Flo le savait. Son équipe, à force de travail et de courage, pourra participer au championnat national.
L’entrainement pris fin et une nouvelle aventure s’écrit alors dans les pages du lycée Montessori.

Une semaine plus tard :

« Quoi ??!! S’écrièrent tous ensemble les joueurs ».
« Vous allez jouer un match amical contre un lycée venu d’Ajaccio qui a failli participer au championnat national l’année dernière, dit alors l’entraineur André ».
« Quel lycée ? demanda alors Tom ».
« Le lycée Fesch, répondit l’entraineur ».
« J’ai déjà entendu parler d’eux. C’est une équipe plutôt complète dans tous les domaines, fit savoir Flo. Il faudra être vigilant ».
« En effet, commença André. Le match se déroulera aujourd’hui d’ailleurs, après les cours ».

Toute la journée, Flo, Loic et Xavier n’arrêtaient pas de repenser au match qui arrivait. Leur premier match officiel ! Ils étaient à la fois heureux mais également sceptique. Comment est cette équipe ? S’ils ont failli se qualifié, c’est qu’ils doivent quand même être redoutable. Du moins c’est ce qu’ils pensaient.
Puis, comme une libération, la sonnerie de fin de cours retentit dans tout le lycée. Après être sorti des salles de classes, les membres de l’équipe se retrouvèrent à l’entrée du lycée et entamèrent leur marche vers le terrain.

Après quelques minutes de marches, ils arrivèrent enfin au terrain. L’équipe du lycée Fesch était déjà là. Ils portaient une tenue simple rayée en blanc et rouge avec un short blanc et des chaussettes rouges. Ils attendaient avec impatience le début du match. Les joueurs de Montessori allèrent se changer dans les petits vestiaires situés derrière un grillage après le terrain. L’entraineur les attendait. Il leur indiqua que les maillots étaient dans le sac se trouvant à ses pieds. Il le mit au milieu et chacun pris son maillot. C’était un maillot bleu simple avec un short blanc et des chaussettes blanches également. Flo sentit une certaine fierté en revêtant son numéro dix.

L’équipe sorti du vestiaire et se dirigea vers son banc afin de laissait parler le coach. Une fois au banc, l’entraineur pris la parole :
« Voilà les onze joueurs de départ : Gabriel, Loic, Xavier, Quentin, Lorenzo, Paul, Martin, Tom, Flo, Alexandre et Nicolas. En place ».
Alors que les joueurs allaient entrer sur le terrain, l’entraineur interpella Flo. Une fois ce dernier revenu au près du coach, l’entraineur lui tendit le brassard jaune du capitaine. Flo se sentit soudainement extrêmement heureux et le plaça autour de son bras très vite puis il repartit sur le terrain.


Formation Montessori :


FW------Flo--------Alexandre--------Nicolas--------
MF------Martin-------Paul------------Tom-----------
DF---Xavier-----Loic------Quentin-----Lorenzo----
GK--------------------Gabriel----------------------------


Formation Fesch :


FW---------------------Momo---------------------------
Mo----------Cris----------------------Louis-------------
MDF-----Didier-------Arnaud-------Bertrand------
DF------Val--------Sylvain------Hugo------Beber---
GK-----------------------Jean----------------------------


Encore une fois, le professeur de sport fut réquisitionné pour servir d’arbitre. Il plaça la balle au centre et donna l’engagement au lycée Montessori.

« Il va falloir se donner à fond si on veut espérer les mettre en difficulté ! pensa Flo anxieux ».

Et le match débuta sur le coup de sifflet de l’arbitre. Alexandre poussa la balle pour Nicolas qui la remit immédiatement derrière pour Paul. Ce dernier avança et une fois arrivé devant Momo, il la passa à Martin. Martin passa son premier adversaire avec facilité mais il fut ensuite bloqué par le gaillard Bertrand. Il la repassa alors à Paul qui s’était démarqué. Mais à son tour, Paul fut bloqué par Arnaud et Didier. Il vit alors Tom seul sur le côté. Il lui envoya la balle. Cependant Tom fut bloqué par le défenseur Val. C’est alors que Tom et Nicolas se croisèrent du regard. Tom la passa à Nicolas et ce dernier compris rapidement quoi faire. Ils effectuèrent un « une-deux », passant ainsi la défense adversaire. Tom s’approcha dangereusement des cages lorsque Sylvain s’interposa. Le jeune garçon roux fit une feinte de frappe et la passa ensuite à Alexandre. Le défenseur était tombé dans le panneau. L’attaquant était seul face au gardien. Alexandre tira une balle puissante vers le but adverse. C’est alors que le gardien commença à agir bizarrement. Il s’agenouilla alors que le ballon lui fonçait dessus. Il toucha le sol avec la paume de ses deux mains. Puis il se releva brusquement les deux mains en l’air en criant : « Earth Wall ». Soudain, un mur de terre dressa devant lui et le ballon fut nettement arrêter par cela.

« Quoi ?! S’exclama Alexandre désemparé. Qu’est-ce que c’est ce truc ? »
« Tu ne me passeras pas avec un tir aussi minable ! Averti alors le gardien de Fesch ».

Le gardien la renvoya à son milieu de terrain Arnaud qui rapidement prirent de vitesse Paul. Il fit ensuite un centre à son avant-centre Momo. Ce dernier dribbla Loïc et Quentin puis arriva pour un face à face avec le gardien. Il écrasa alors avec son pied le ballon qui se déforma puis fit une grosse frappe tout en disant : « Arrow Shoot ». On pouvait voir comme une flèche géante rouge arrivée sur Gabriel. Ce dernier tenta d’arrêter la balle à deux mains mais la puissance de la frappe était telle qu’il lâcha prise et ainsi le premier du match fut inscrit. L’équipe Montessori était désemparée. Quelle force de frappe incroyable ! Mais Flo ne pouvait se résigner à abandonner.

« Les gars ! Ce n’est qu’un point, on peut le rattraper ! cria-t-il pour se faire entendre de tous ses coéquipiers ».

Il regarda son entraineur et pensa : « C’est donc ça le niveau que nous devrions atteindre. ».

Le match repris avec le coup d’envoi d’Alexandre. Il l’envoya a Paul qui remonta le terrain mais le milieu de terrain Arnaud l’arrêta avec une nouvelle technique : « Kick Thief ». Il sauta en l’air pour retomber brutalement, le pied en avant sur Paul qui fut alors envoyé dans les airs. Arnaud passa alors le cuir a Momo mais cette fois il ne put passer grâce à l’intervention de Xavier qui tacla le ballon avant qu’il n’arrive dans les pieds de Momo.

Soudain, l’arbitre siffla la première mi-temps. Les deux équipes retournèrent vers leurs bancs respectifs. L’équipe Montessori semblait abattue. Le coup de sifflet les avait sauvés d’un autre but sans doute inévitable. Pendant que l’équipe se désaltérer, Flo prit la parole :

« Les gars, il ne faut pas abandonnez ok ? Certes ils sont forts, mais nous devons faire avec ! ».
« On ne peut pas marquer et on a du mal à défendre, alors c’est facile de dire ça, répondit alors Martin ».
« Une chose peut vous aidez, intervint l’entraineur André. Votre entrainement ! Dit-il sous le regard interrogatif de ses joueurs. »
« Oui en effet, intervint à son tour Xavier. Si on n’arrive pas à défendre en un contre un, il nous suffit d’être deux, voire trois ! ».
« Si on fait ça, on risque d’être pris en surnombre de l’autre côté ! S’inquiéta alors Tom ».
« Si nous avons travaillez notre physique et notre endurance ce n’est pas pour rien, repris Flo. Il faudra se replacer très vite et si on n’arrive pas à se replacer toute l’équipe descendra d’un rang. Les milieu aideront la défense et les attaquant empêcherons l’éventuel renfort des défenseur ».
« Ainsi on jouera sur contre-attaque, demanda Nicolas ».
« Exactement ! C’est le moyen le plus simple et le plus abordable pour nous de défendre et d’attaquer comme on est maintenant. Allez les gars, ne lâchons rien ! dit alors Flo ».
« Ouais !!! répondirent en cœur les autres joueurs ».

Les deux rentrèrent sur le terrain pour commencer la seconde période. Cette fois-ci, l’engagement était pour l’équipe Fesch.

Le match repris. Momo la passa à Cris qui la repassa directement à Didier. Ce dernier se mit à courir sur le côté du terrain. Malgré la charge de Nicolas, Didier continua sa route sans problème. Il se frotta ensuite à Tom, qu’il passa avec un « une-deux » avec Arnaud. Puis une fois arrivé au niveau de Lorenzo, Didier était entouré par trois joueurs adverses : Lorenzo, Tom alors revenu défendre et Quentin. Il passa alors la balle à son attaquant démarqué. Mais la même chose se produisit. Quand eut le ballon, trois joueurs l’entouraient : Loïc, Quentin, revenu aider, et Paul. L’entraineur de Fesch, grand homme en costard cravate, aux cheveux bruns courts, regardé avec étonnement la scène. L’équipe adverse lui semblait avoir changé. Oui quelque chose avait changé ! C’est alors que Xavier arriva et tacla l’attaquant d’Ajaccio tout en conservant la balle. Il l’envoya directement à ses attaquants qui réussirent à se défaire du marquage. Le balla arriva dans les pieds de Flo. Il la passa à Alexandre et ordonna :

« Alex tire ! Nicolas suit moi ».
« Ok ! Répondirent en cœur les deux attaquants ».

Alexandre arriva en face à face avec le gardien et tira de toutes ses forces. C’est alors que le gardien répéta le même rituel afin de faire apparaitre sa technique.

« Earth Wall, cria-t-il ».
« Maintenant Nicolas ! Averti Flo ».

Alors que le ballon s’écrasa contre le mur de terre, Flo et Nicolas foncèrent droit dessus. Une fois à bonne distance du ballon, ils sautèrent tous deux, les pieds en avants, et heurtèrent violement le ballon. Ils y mettaient toutes leurs forces. Une sorte d’onde de choc recouvrait à présent le ballon. Et, comme signe de premier espoir, le mur commença à se fissurer. Flo et Nicolas lancèrent un cri de rage en même temps qu’ils forçaient afin que le ballon entre dans les filets. Puis tout à coup, le mur se brisa et le ballon partit tout droit dans le but emmenant avec lui le gardien. Les trois attaquants de Montessori s’enlacèrent puis fêtèrent le but avec le reste de l’équipe.

« Notre premier but officiel les gars ! Dit alors rempli de bonheur Xavier. Que c’est bon comme sensation ».
« Et il y aura d’autre but comme ça les gars ! Se pressa de dire Flo, confiant. Tant qu’on se donne à fond, il n’y a pas de raison pour que ça s’arrête ».
« Ouais ! Répondirent tous les autres membres de l’équipe ».
« Continuons de défendre comme ça, dit alors Loïc. Après on laisse le reste a nos attaquants pour aujourd’hui ».

Sur le côté du terrain, l’entraineur André parlait seul dans sa barbe sur l’action de son équipe:

« Moi qui penser justement que ce match leurs montrerait qu’ils ne sont pas prêt, ils me surprennent! Avoua alors le coach ».

Le match repris avec l’engagement de l’équipe d’Ajaccio.
Momo l’envoya rapidement à Louis et se dernier attaqua la moitié de terrain adverse. Alors que Flo lui arrivait dessus, Louis effectua des mouvements particuliers. C’est comme s’il dansait avec la balle au pied. Et quand Flo mis le pied afin de prendre le ballon, Louis sauta au-dessus de lui tout en disant : « Dance Ball ». Il se réceptionna en roulade, toujours le ballon aux pieds. Puis il continua sa route et fit une passe aérienne à Momo. Ce dernier la réceptionna en l’air et retomba au sol. Mais il se fit immédiatement entouré de trois joueurs adverses : Quentin, Loïc et Paul. L’attaquant ne savait plus quoi faire et avant qu’il n’ait le temps de s’en rendre compte, Xavier l’avait taclé et ainsi il récupéra le cuir.
Xavier voulu l’envoyer à ses attaquant mais ils étaient tous fermement marqués par leurs opposants. Il prit alors la décision de monter le ballon. Alors que le milieu Bertrand le tacla, il fit rapidement la passe à Paul qui monta à son tour le ballon. Paul évita le tacle féroce d’Arnaud et approcha dangereusement des buts. Comme il devenait une éventuelle menace, un des défenseurs quitta son marquage pour se diriger vers Paul. Mais ce dernier le remarqua de suite. Il effectua alors un lob qui partait vers Alexandre. Alexandre se déplaça afin de récupérer la balle. Mais, en même temps, il remarqua que les autres attaquants étaient toujours fermement gardés par les défenseurs. « On ne peut pas utiliser la technique de toute à l’heure » pensa Alexandre. Alexandre s’approcha des cages et effectua la plus puissante frappe qu’il pouvait dans son état actuel. Toutefois son tir fut bloqué par la nouvelle apparition du « Earth Wall ». Sur cette fin d’action, l’arbitre siffla la fin du match. Un par tout, score final.

Les joueurs des deux camps se serrèrent amicalement la main tout en se souhaitant bonne chance pour atteindre le championnat national. Une fois toutes les accolades terminées, chacune des deux équipes retourna vers son banc pour y récupérer ses affaires puis elles retournèrent à leurs vestiaires respectifs.
Une fois dans les vestiaires, Flo prit la parole :

« Bravo les gars ! Une égalité contre une telle équipe ! Nous commençons vraiment bien ! ».
« Ouais ! crièrent tous ensemble les membres de l’équipes ».
« Je crois que l’on peut remercier l’entraineur aussi, proposa Xavier ».

C’est alors que toute l’équipe se retourna vers l’entraineur et dit :

« Merci beaucoup coach ! ».

Le coach, appuyé contre la porte d’entrée à présent fermée, répondit a ces remerciements :

« Je vous ai seulement donné les moyens d’y arriver, c’est vous qui avez trouvez la tactique à adopter, vous ne pouvez qu’être fier de vous ! Dit l’entraineur en tout humilité ».
« Mais cet entrainement c’est à vous qu’on le doit…commença Tom ».
« Savoir dépasser ses limites physiques et morales sont pour moi le point de départ de l’évolution d’un joueur, coupa alors l’entraineur André. Vous avez été capable de bloquer toute attaque grâce au fait que vous ayez dépassé les limites de votre endurance et de votre physique durant l’entrainement. Et vous l’avez fait parce que vous n’avez pas abandonné à la vue d’un ennemi plus forte que vous. Ainsi vous avez dépassez vos limites mentales. Donc Bravo les gars ! ».

Flo se retourna alors vers ses camarades et leur dit :

« Allez les gars, affutons encore notre football pour aller aussi loin que possible dans la compétition ! ».
« Ouais ! Répondit alors toute l’équipe ».

Le surlendemain du match, à la sonnerie de fin de cours, les joueurs du club de foot se dépêchèrent de sortir du lycée pour aller à l’entrainement. Depuis leur match nul, ils s’étaient tous pris d’un engouement encore plus grand pour le football. Et pour étancher leurs soifs de jeu, l’entrainement était là.
Une fois arrivé au terrain, ils virent alors le coach les attendre. Comme si ce dernier savait pertinemment qu’ils seraient à l’avance pour leur entrainement. Quelques minutes plus tard, tous les joueurs formaient un cercle avec leur coach comme centre. Il prit alors la parole :

« Aujourd’hui vous aurez droit à un entrainement spéciale, dit alors le coach. Cela se passera en deux groupes : d’un côté Gabriel, Flo, Nicolas et Alexandre et de l’autres tous les membres restants ».
« Pourquoi somme nous à l’ écart ? demanda de manière anodine Nicolas ».
« Je veux que vous travaillez votre technique de tir en commun, répondit l’entraineur. Comme ce que vous avez fait pendant le match contre Fesch, rajouta-t-il en voyant les regards interrogatifs de ses trois attaquants ».
« Et que vas-t-on nous coach, les joueurs restants ? Questionna alors Xavier ».
« Vous allez faire du jeu. Je veux que les défenseurs ne défendent qu’en utilisant la stratégie utilisé pendant le match, ok ? ».
« Oui coach ! Répondirent en cœur les joueurs ».

C’est alors que les joueurs s’exécutèrent. Chacun se plaça comme il le fallait et le jeu commença. De l’autre côté du terrain, Flo, Nicolas et Alex allait tenter de refaire cette fameuse technique. Alex parti, balle aux pieds. Flo et Nicolas se trouvait un peu plus loin sur ses côtés. Ils retravaillèrent la même situation que pendant le match. Arriver suffisamment près des cages, Alex effectua un puissant tir. Flo et Nicolas accélérèrent alors. Ils arrivaient sur les côtés puis, à bonne distance, sautèrent les pieds en avant sur le ballon. Mais, une fois qu’ils heurtèrent le ballon, le ballon parti loin sur le côté droit des buts. « Hein ? pensa alors Flo avant d’ordonner un deuxième essai ». Ils se remirent en position avant de ré effectué le tir. Cependant, cette fois-ci le ballon parti loin sur le côté gauche des cages.

« Mais qu’est-ce qu’on fait de mal ? S’interrogea Alex. Mon tir est peut-être trop puissant, non ? ».
« Non, ton tire est bon Alex, répondit alors Flo. Je pense plutôt que moi et Nico ont n’a pas le bon timing. Retentons encore ! ».

Et ils reprirent l’exercice. Une fois le ballon partait trop à gauche, une fois trop à droite, une fois trop au-dessus. Flo eut alors une idée. Il demanda à Alex de bien fixé le ballon après sa frappe. Ils se remirent en place puis commencèrent. Alex frappa le ballon et quand ce dernier s’élança tout droit, il le fixa du regard. Tandis que Flo et Nico sautaient pour frapper le ballon, il remarqua que Flo toucha le cuir avant Nicolas. Suite à cela, le tir partit encore loin des buts.
Alexandre alla trouver Flo et Nico et leur expliqua que le premier d’entre eux avait un peu d’avance par rapport au second. Ils réessayèrent immédiatement une nouvelle fois. Cette fois-ci, se fut au final Nico qui fut en avance. Le capitaine savait qu’ils ne pouvaient pas continuer comme ça. Après tout, un coup ce sera lui qui sera trop rapide et un autre coup ce serait son camarade. Comment faire ? Nicolas fut alors pris d’une illumination. Il proposa que lui et Flo s’attache, côte à côte, un de leurs pieds afin d’apprendre à courir ensemble et pouvoir réaliser bien mieux le tir. Flo acquiesça et rajouta que même si sa pouvait les aider un tout petit peu, ça serait bien.
Alex leur attacha alors ensemble un de leurs pieds et ils commencèrent ensuite à courir. Mais au bout de quelque mètre, un faux de Nicolas les fit tomber. Ils se relevèrent et continuèrent. Pendant ce temps, Alexandre tentait de rendre plus puissante et la plus droite possible sa frappe en tirant sur Gabriel.

De l’autre côté du terrain, le jeu était intense. Alors qu’il arriver devant la surface de réparation, Tom se fit entourer par trois de ses camarades défenseur. Il observa le terrain et décida de faire un passe qui passa entre deux des défenseurs pour Paul. Alors que Paul allait avancer pour tirer, l’entraineur intervint :

« Il ne doit pas pouvoir la passer aussi facilement ! cria-t-il pour se faire entendre. Les défenseurs ! Bouger plus ! Bloquer les passes qu’il pourrait faire ! ».

A ces mots, le jeu repris. Cette fois-ci, Laurent attaqua les cages. Il se fit rapidement entouré par trois défenseurs. Il fit mine de la passer sur le côté droit puis l’envoya brutalement sur la gauche. Les défenseurs, surpris, ne purent intercepter le ballon et ce dernier alla dans les pieds de Paul. L’entraineur prit alors une nouvelle fois la parole :

« Pensez à un moyen de l’empêcher d’avancer tout en empêchant les passes ! »
« Comment pourrions-nous faire ? Pensa alors Xavier. Avant de tenter cette technique, tout ce qu’on a fait a été de courir, courir et recourir ! ».

A cette réflexion suivait un long silence. Xavier cherchait une solution, ses camarades aussi d’ailleurs. Mais comment faire ? Il n’arrivait pas à déchiffrer les intentions du coach quand soudain, ce dernier lui fit un signe. Il faisait tourner très rapidement l’index de sa main droite. Mais pourquoi ? Pourquoi faisait-il ça ? Chercher-t-il à faire comprendre à Xavier qu’il fallait tourner comme son doigt. Cela n’avait pas de sens ! Xavier réfléchissait alors sur ce qu’il savait pour combler les attentes de son entraineur.

« Tourner…On doit absolument courir aussi…pensa-t-il à tour de rôle comme pour remettre en place les pièces d’une enquête policière. Arrêter les passes…Empêcher d’avancer…Un adversaire…courir…tourner ».

Xavier sentait qu’il s’approchait de son but mais il ne voyait pas à quoi il pourrait ressembler. Il remettait dans son esprit, petit à petit, les pièces au bon endroit. Courir…Tourner…un adversaire…Bloquer ses mouvement et passes…Oui, il se rapprochait! S’il prenait l’ordre dans lequel il visionnait les choses, cela donné : « Courir en tournant autour d’un défenseur et l’empêcher de passer et de bouger ». Ca y est ! Cette idée n’était peut-être pas la bonne, mais elle méritait un essai.
Il appela alors deux autre défenseurs et leur expliquèrent son point de vue.

« Oui ce n’est pas une mauvaise idée, avoua alors Loïc, fatigué par avance de courir encore ».
« Tentons le coup, dit alors Lorenzo ».

Ils se remirent alors tous en position sous le regard du coach. Paul envoya la balle à Laurent qui se fit alors encerclé par les trois défenseurs. Xavier fit un signe de la tête à ses deux compagnons et ils se mirent tous trois à tourner autour en courant autour du milieu de terrain. Laurent tenta un passe sur le côté mais c’est alors que Xavier bloqua la passe. Toutefois la balle repartie dans les pieds de Laurent. Xavier indiqua a ses compagnons de ne pas briser cette formation peu importe les agissements du la personne au centre. Laurent tenta alors une feinte de passe sur la gauche puis l’envoya sur la droite. Cette fois-ci, Loïc empêcha le ballon de passer avec son pied. Après une autre tentative de passe, c’est Lorenzo qui arrêta le cuir. Laurent ne savait quoi faire et à ce moment Xavier sentit qu’il pouvait agir. Il brisa la formation en taclant alors Laurent qui ne s’y attendait pas du tout. Il lui piqua le ballon sous le regard perdu de tous ses autres coéquipiers.

« On l’a fiat ? demanda alors Loïc apparemment aussi perdu que les autres ».
« Oui ! On a réussi à le faire ! répondit alors Xavier. Mais si on veut avoir plus de chance que ça réussisse, il faudra qu’on arrive à tourner beaucoup plus vite ».

C’est alors que l’entraineur André s’approcha et prit la parole :

« Oui en effet. Maintenant que vous savez quoi faire, vous allez devoir tourner bien plus vite pour, d’une impressionner l’adversaire et de deux monter une défense de fer. Mais c’est déjà un bon boulot d’être arrivé là ».

L’entraineur se tourna alors vers Xavier qui discutait avec Loïc et Lorenzo. A cet instant, il pensa avoir trouvé son meneur défensif et il en était plutôt content.
A l’autre bout du terrain Flo et Nicolas arrivait enfin à courir sans problème, au même rythme, ensemble. Ils détachèrent alors ce qui leur tenait les pieds. Puis retournèrent voir Alexandre.

« Alors ? demanda ce dernier ».
« On peut retenter le coup, dit alors fièrement Flo. Mais cette fois on va se placé derrière Alex avant la frappe, expliqua-t-il à l’attention de Nicolas ».
« derrière ? demanda-t-il ».
« Oui. Si on veut avoir le même rythme, je pense que courir non loin l’un de l’autre pourrait nous aider ».
« Ok ».

Ils se positionnèrent alors pour effectuer ce tir. Alexandre avança en dribblant. Flo et Nico se trouvaient chacun un peu en recul par rapport à Alex. Puis ce dernier, arrivé à une distance suffisante, tira d’une puissante frappe vers les buts. Le ballon avait alors une sorte d’énergie bleuâtre l’entourant tandis qu’il partait vers le but. Flo et Nico suivirent alors la frappe. Alex s’aperçu alors que leurs mouvements étaient parfaitement coordonnés. Puis, suffisamment près de la balle, ils sautèrent, de profil, les deux pieds en avant sur la balle. Tout en percutant violement la balle, les deux attaquants se faisaient face, leurs pieds écrasant le ballon. Une onde de choc se créa alors autour de la balle puis, avec une dernière impulsion de leurs jambes, ils envoyèrent le ballon vers les filets. Le son du tir était lourd et puissant. L’onde de choc se dispersa tout autour du ballon, créant la sensation d’une véritable charge sonique. Il entra dans les cages sans que Gabriel puisse intervenir. Les trois attaquants n’en revenaient pas. Ils l’avaient fait. Ce puissant tir qui les aidera dans la compétition. Ca y est !
C’est alors qu’ils entendirent des cris de félicitation derrière eux. Ils se retournèrent et virent tout le reste de l’équipe. Ils les rejoignirent. Les compliments et remercîments s’échangèrent pour chacun des deux groupes, ayant tous deux réussi l’objectif fixé respectif.

« Vous lui avez trouvé un nom à cette technique ? demanda alors Xavier ».
« Euh…pas encore, avoua Flo. Et vous ? ».
« On a décidé d’appeler cette technique défensive : « Turn Trap ! » dit avec fierté Loïc ».
« Pourquoi ne pas l’appelez : « Sonic Boost ! »proposa Gabriel en revenant à la première technique ».
« Bonne idée ! dirent en cœur les trois attaquants ».

Puis, sur les nouvelles félicitations de l’entraineur l’entrainement prit fin et chacun partit alors avec des rêves plein la tête grâce à ses deux nouvelles techniques.