|
| | [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) | |
| |
Auteur | Message |
---|
| Enzoinazuma Écrivain expérimenté
Messages : 1400 Né(e) le : 04/03/1999 Inscrit(e) le : 17/11/2011 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Dim 09 Déc 2012, 19:45 | |
| Bonne fic, continue sur cette lancée. |
| | | | Kiyama-Hiroto59
Messages : 385 Né(e) le : 06/03/2000 Inscrit(e) le : 24/08/2012 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Mar 11 Déc 2012, 18:58 | |
| J'adore toujours autant, je n'ai pas trop le temps de regarder pour l'instant, mais je lirais la suite dès que possible ( J'en suis encore au chapitre 10 pour te dire ) En tout cas c'est une bonne fic' je l'adore ! |
| | | | Endo-Tenma
Messages : 1025 Né(e) le : 24/08/1998 Inscrit(e) le : 11/07/2012 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Mar 11 Déc 2012, 19:22 | |
| Good Chapitre !! Continue comme sa !!! =) |
| | | | Kirara ★ Fantôme ★
Messages : 813 Né(e) le : 18/01/1999 Inscrit(e) le : 20/08/2012 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Jeu 20 Déc 2012, 17:11 | |
| Ow, merci tous les trois ^^ (Et ne t'inquiète pas Kiyama-Hiroto, prends tous ton temps pour lire ^^) - Spoiler:
~ Chapitre XII ~
Ennemie Autour d’elle, tout était flou, comme dans un rêve.
Elle n’était plus auprès de son maître. Elle se trouvait, du moins en esprit, dans les laboratoires de Sadako. Là où l’on avait fait de sa vie était devenu un véritable enfer. Mais si les fioles et les instruments de torture ne lui inspiraient que peu de crainte, l’homme qui se tenait juste derrière lui donnait envie de fuir à toutes jambes, qu’elles avaient sanglées à une table métallique et froide. Elle avait le cœur au bord des lèvres alors qu’en elle s’infiltre une conscience étrange, malsaine.
Ryuka inspira, expira. Tenta de se calmer.
Elle n’était plus à Kiri depuis six mois maintenant. Elle n’avait rien à craindre tant que Sasuke-sensei était là, à quelques pas d’elle.
Leurs regards se croisèrent une fraction de secondes. Une fraction de secondes qui lui permet d’apercevoir le temps d’un battement de cœur une étincelle de surprise, mais aussi de satisfaction, au fond de ses yeux noirs.
Elle était revenue et c’était tout ce qui comptait pour lui.
Elle sourit.
Quelle idiote était-elle. Elle n’avait aucune raison d’avoir peur.
oOOo
Sasuke étouffa un juron. Cet espèce de vieux singe l’avait complétement pris par surprise et il peinait à reprendre l’avantage. Toute cette inattention était due à la fuite de Ryuka, il le savait, et cela l’effrayait. Ce n’était pas son genre de s’inquiéter pour un enfant, aussi particulière soit-elle.
L’homme était petit, vouté, avec des rides au coin de ses yeux brillants d’une joie sadique. Il se mesurait à l’un des plus grands nukenins de son temps et cela l’amusait. Sans doute était-il fou ou sûr de lui. Peut-être même les deux à la fois. Il ne quittait pas son visage du regard, toujours couvert d’un hématome violet causé par Ryuka.
Seul son bandeau frontal attestait qu’il venait de Kiri et donc, qu’il agissait sur ordre. Aussitôt, Sasuke songea à Ryuka. Etait-ce par elle qu’il était parvenu jusqu’à lui ?
Maintenant qu’il l’avait vu et surtout, repéré, Sasuke savait qu’il ne lui restait plus qu’à lui effacer la mémoire ou pire, à le tuer. C’était l’unique moyen pour lui de se protéger des hautes instances ninjas, de la peine de mort. Et pour que Ryuka soit tranquille.
Les premiers shurikens furent facile à éviter. A peine se remit-il sur ses deux jambes, clopinant d’une, que d’autres suivirent. Le vieil homme était rapide, beaucoup plus rapide que Ryuka. Cependant, ils ne lui posèrent aucun problème. Mieux encore, il remarqua aussitôt le parchemin explosif accroché à l’une de ces armes et l’envoya du plat de la main s’écraser contre un arbre. Sasuke se redressa et sourit avec arrogance à l’homme.
« Maintenant, on passe aux choses sérieuses, dit-il en riant à moitié. »
Et il activa son Sharingan.
Pas une seconde Sadako n’avait cessé de sourire.
Derrière lui, les buissons s’agitèrent et s’écartèrent pour laisser passer Ryuka. Elle avait l’air effaré par la scène et sa stupéfaction se mue en une terreur presque palpable lorsque son regard croise celui de Sadako. Sasuke ne fut pas long à faire le lien. Cet homme était celui qui hantait les nuits de son élève, à la cause de toutes ses peurs. D’ailleurs, Ryuka semblait paralysée, muette d’effroi. Sadako fit comme si elle n’existait pas et concentra tout son être vers Sasuke. Mais le nukenin avait autre chose en tête. Il eut du mal à quitter des yeux Ryuka, à s’empêcher de sourire, pour peu qu’il puisse encore sourire. Elle est revenue, sans raison.
Bizarrement, il en était heureux.
Il se reconcentra sur le combat.
L’homme n’avait utilisé pour le moment que des techniques de combat à distance. Aussi Sasuke décida-t-il de l’attaquer au corps au corps. Il dégaina Kusanagi et fonça sur l’intrus, le fameux Sadako. Il se décala juste ce qu’il fallait pour éviter une blessure à priori mortelle. Et, surtout, il souriait toujours.
Sasuke fronça les sourcils. Aurait-il sous-estimé son adversaire ?
Il ne tergiversa pas une seule seconde de plus. Derrière Sadako surgit Ryuka. L’homme ne la remarqua pas, Sasuke profita qu’elle utilise la boule de feu suprême pour sauter à la gorge de Sadako, déstabilisé par le double assaut au timing parfait.
Sasuke, la main sur la carotide de Sadako, l’observa attentivement. Son Sharingan activé, il mémorisa chacun des traits du petit homme, du monstre.
Il ne s’aperçut pas que le monstre en question composa des mudras d’une seule main et, effleurant la jambe de Sasuke, celle qui était blessé et l’avait empêché de se donner totalement à fond durant le combat, il éclata de rire.
Son adversaire, lui, s’écroula à terre en hurlant de douleur et de rage.
De sa jambe s’échappait un chakra maléfique que Ryuka aurait reconnu entre mille pour l’avoir senti du fond des entrailles de Naruto…
oOOo A des centaines de kilomètre du lieu de l’affrontement, un jeune homme tout d’orange vêtu, aux larges épaules et au sourire aussi éblouissant que le soleil, lève la tête vers le ciel. Dans son ventre, quelqu’un, quelque chose, hurla mais il ne sut pas dire de quoi.
« J’ai un mauvais pressentiment, songea-t-il. »
oOOo Aucun sang ne s’écoulait de la blessure de Sasuke, juste du chakra rouge qui le blesse plus que n’importe quelle hémorragie. Ryuka commença à paniquer. Son maître était hors-jeu et Sadako se tenait immobile un peu plus, comme s’il attendait quelque chose. Ou quelqu’un.
Elle.
« Merde...Je fais quoi, maintenant ?! »
Elle n’avait clairement pas le niveau face à Sadako. Ce n’était pas tant ses compétences qui comptaient dans un duel de ce genre mais ses sentiments. Cela, aucun professeur ne parviendrait à les lui faire gérer parfaitement. Sasuke avait fait ce qu’il avait pu dans ce domaine et c’était déjà très bien.
Elle tremblait de tous ses membres et aurait voulu se retirer quelque part, n’importe où, tout abandonner, quand la main de Sasuke sur la sienne la fit se redresser.
« Le... sceau... referme-le ! lui ordonna-t-il en articulant difficilement. »
Il désignait sa jambe qui était peu à peu comme rongée par le chakra de Kyûbi. Ryuka eut un haut-le-cœur. C’était ignoble. Mais au moins, maintenant, elle savait quoi faire.
« Tsss… Depuis quand es-tu douée dans un domaine aussi pointilleux que les Sceaux et les Invocations ? »
Jamais elle n’avait été aussi heureuse d’entendre la voix, même aussi moqueuse et méprisante, de Rokubi.
« J’ai besoin de toi ! Aide-moi ! s’empressa-t-elle de lui répondre, tentant de mettre toute l’autorité qu’elle put dans son exclamation. — Et j’y gagnerais quoi ? riposta aussitôt Rokubi. Donne-moi une seule bonne raison de le faire ! — Je suis ton hôte, susurra-t-elle comme si cela expliquait tout. A moins que tu ne préfères que je me suicide ? — Tu n’en a pas le cran. »
Toutefois, Ryuka sentit son inquiétude. Le démon connaissait ce dont elle était capable. Et c’était vrai, elle était prête à se donner la mort si cela avait pu sauver la vie de Sasuke-sensei.
Pour le prouver, elle saisit sans la moindre hésitation un kunaï et l’approcha à une vitesse affolante de son cœur. Elle s’arrêta in extremis quand Rokubi l’interrompit vivement, paniqué. C’était la première fois qu’elle le voyait dans cet état et cela la fit sourire.
« J’accepte gamine. Tu as de la chance. — La chance de quoi ? Peu importe. Dis-moi ce que je dois faire. — Mets tes mains sur cette… blessure, si on peut appeler ça comme ça… et laisse-moi faire, surtout. Mais quoi qu’il arrive, ne le lâche pas avant que je te le dise ! »
Rokubi ricana. Ryuka fut prise de frissons.
« Mais il y a une contrepartie, évidemment… - Evidemment… - Tu vas souffrir ! »
Ryuka respira un grand coup, prit son courage à deux mains, question d’habitude quand on était l’élève d’un nukenin comme Sasuke Uchiwa, et les plaça sur la jambe de son sensei, sur la source du chakra.
Sasuke avait presque perdu connaissance et Sadako n’avait pas bougé, la fixant avec une étrange lueur dans le regard. Il avait tout vu, tout entendu, de la discussion de Ryuka et Rokubi.
Surtout, il avait senti l’influence qu’avait le démon sur l’esprit de la jeune fille et c’était bon pour lui. Très bon, même.
Les mains de Ryuka étaient en sang, une douleur aiguë fusait de son ventre et elle avait l’impression que sa tête allait exploser. Mais elle ne céda pas. Après quelques secondes qui lui parurent une éternité, le chakra reflua lentement avant de disparaître. Elle s’écroula et essaya péniblement de reprendre son souffle devant un Sasuke qui n’était pas en meilleur état.
« Excellent, excellent ! fit soudain une voix nasillarde qu’elle ne connaissait que trop bien. »
Sadako avançait doucement et rayonnait de joie.
Son cobaye dépassait toutes ses espérances.
« Le pouvoir de Rokubi est vraiment impressionnant ! Félicitations, ma petite Ryuka ! - Je ne suis pas votre petite Ryuka, grogna l’intéressée. — Comment saviez-vous pour ma jambe ? les interrompit Sasuke. »
Le nukenin s’était relevé et Ryuka ne l’avait jamais vu avec un tel regard. Ce n’était même plus un regard, c’était une promesse de mort.
« Voyons, vous me sous-estimez ! Je sais reconnaitre un sceau quand j’en vois un ! Je ne suis pas le Maître des Sceaux et des Invocations de Kiri pour rien… — Je vais te tuer.
Sa voix était sans appel. Les pupilles de Sadako s’étrécirent.
« Et vous pensez vraiment que je vais obéir bien gentiment ? »
Sasuke avait été très affaibli par la rupture du sceau et il ne réagit pas à temps quand Sadako s’avança vers une Ryuka chancelante et incapable de bouger. Il fit quelques mudras, prononça trois mots.
Et le monde explosa.
Ryuka bascula en arrière, la bouche ouverte sur un cri muet. Tout son être irradiait du chakra maléfique de Rokubi, son ombre s’étirait en celle d’un monstre vaporeux et Sasuke et Sadako purent entendre le rire de victoire du Biju quand sa volonté prit le dessus sur celle de Ryuka.
Sasuke se retourna, ses traits déformés par la colère et par une peur qu’il n’avait jamais ressentie avant.
« Pauvre fou ! Vous avez ouvert le sceau ! — Oh, ne vous inquiétez pas. Au maximum, elle aura disons...cinq queues ? »
Le sourire du ninja de Kiri s’élargit.
oOOo Dans son ventre, dans la grotte, le premier barreau disparaît dans une explosion d’étincelles et un tintement de cloche qui résonne comme un glas. Rokubi éclata de rire.
oOOo Si Sasuke touchait le fond, il savait désormais qu’il pouvait encore creuser…
Affaibli par cette attaque des plus déloyales de Sadako, il n’était absolument pas en état de protéger Ryuka de ce monstre maintenant qu’il prenait le dessus sur elle. Activer le Sharingan lui faisait un mal de chien. Il gémit, autant de douleur que de frustration.
C’était la première depuis sept longues années, depuis qu’il avait combattu Naruto pour la dernière fois, qu’il se sentait aussi impuissant, aussi faible et cela le rongeait de l’intérieur.
Il réagissait comme une marionnette face aux assauts de Sadako. Le cœur n’y était plus. Esquiver. Attaquer. Riposter. Esquiver, encore. Pourtant, sa limite approchait irrémédiablement, il le sentait. Un sourire sans joie apparut sur ses lèvres. Mourir d’une façon pareille, il ne l’avait jamais souhaité. Avait-t-il déjà voulu mourir d’ailleurs ?
Oui, des tas de fois. Quand son clan avait été massacré, quand Itachi avait trahi Konoha, l’avait trahi lui, quand il s’était rendu compte qu’il s’était trompé de voie, quand il avait revu Naruto, quand… Un voile noir recouvrit ses yeux.
« Pas maintenant » songea-t-il avec détresse.
Alors, avant de s’évanouir pour de bon, il bondit en avant, droit vers Ryuka, les yeux révulsés, le corps en arrière et le ventre nu, barré d’une plaie hideuse d’où s’échappait deux longues queues de chakra violet. Sasuke se les prit de nombreuses fois en pleine face mais il ne céda pas. Enfin, il apposa les mains sur le sceau brisé en un geste presque paternel.
« Sceau des cinq éléments »
Cette technique, Orochimaru l’avait utilisé sur Naruto afin d’affaiblir Kyûbi, d’après ce qu’il avait compris aux explications de son défunt maître. Mais il le vida aussi complétement de ce qui lui restait d’énergie. Sasuke s’effondra.
La dernière qu’il vit fut Sadako, ou plutôt les pieds de Sadako, s’approcher de lui. Il sentit son rire dans ses paroles dont il ne comprit pas le sens.
« Perdu… »
oOOo Où suis-je ?
Autour de moi, tout est noir. Pas de ténèbres, juste du noir et le temps qui s’étire à l’infini. C’était ainsi que devait être le monde au commencement.
Que suis-je devenue après que Sadako se soit approché de moi ? Est-ce que je suis morte ? Est-ce que Sasuke-sensei est mort ? Puis, quelle importance maintenant ? Ma conscience ne tient plus qu’à un fil et il est proche de se rompre. Ce serait tellement bien, sombrer dans le néant, faire partie de ce tout que je sens à un doigt de moi… Ne plus souffrir…
Seule me fait survivre encore la voix dans ma tête. Elle se moque de moi, me dit « Perdu, perdu, perdu… » et cela me rend folle, malade de rage… Ces sentiments sont désagréables mais ce mal me fait tenir, me fait raccrocher à ce quelque chose d’indéfinissable qui fait de moi ce que je suis.
Qui suis-je, d’ailleurs ? Peu importe.
Il y a dans mon cœur le souvenir d’un homme que j’estime, que j’aime et une lumière au loin.
Cela suffira largement…
oOOo Ryuka ouvrit les yeux et ce qu’elle vit était un véritable carnage. Autour d’elle, il n’y avait plus un seul arbre, plus un seul rocher, plus rien du tout.
Que s’était-il passé ici ?
Et où était Sasuke-sensei ?
« SASUKE-SENSEI ! hurla-t-elle. »
Enfin, elle le vit. Inconscient. Il respirait avec difficulté. Avec horreur, Ryuka s’aperçut que son pouls battait de manière irrégulière. Trop vite, trop lentement… Elle se prit la tête entre les mains, au bord de la syncope.
« Merde ! Non, zut ! A quoi ça sert que je sois devenue forte si c’est pour que mon Maître meure devant mes yeux sans que je ne puisse l’aider ? »
C’était horrible de se sentir aussi impuissante.
Soudain, le souvenir d’un enseignement de Sakura se rappela à elle.
« Le meilleur moyen de faire repartir le cœur, ce sont les décharges électriques. »
La voix qui avait surgit de sa mémoire était comme elle l’avait entendue : clairement méprisante, presque jalouse. Sakura ne l’avait jamais apprécié. Jusqu’à ce qu’elle soit découverte, elle s’était méfiée d’elle. Ryuka sourit. Au moins, cette fille aux cheveux roses bonbons absolument hideux aura eu une utilité. Une idée, complétement folle comme toutes les autres, avait germé dans son esprit. Au point ils en étaient, elle pouvait bien se permettre une telle chose….
« Raiton ! Les mille oiseaux ! »
La seule décharge électrique qu’elle soit capable d’exécuter parfaitement, là, maintenant. Sa dernière chance.
« Raiton ! Les mille oiseaux ! »
Le corps de Sasuke se souleva sous l’impulsion. Mais il ne réagissait toujours pas.
« Raiton ! Les mille oiseaux ! »
Ryuka serra les dents. Toute sa peau avait été arrachée par l’utilisation qu’elle avait faite du Chidori lors de son apprentissage et les blessures n’avaient pas encore cicatrisées. Elle avait mal mais néanmoins, elle ne lâcha pas prise. Elle oublia aussi qu’elle ne pouvait pas utiliser cette technique plus de deux fois dans la même journée.
« Raiton ! Les mille oiseaux ! »
Arrête, arrête ! hurlait Rokubi en elle. Je ne pourrais plus te soigner si tu continues et il va falloir t’amputer le bras !
« Raiton ! Les mille oiseaux ! »
Enfin, la respiration de son maître fut de nouveau stable. Un immense sourire éclaira le visage de Ryuka. Elle avait réussi, elle avait réussi ! Tout autour d’elle se brouillait mais cela avait peu d’importance.
Elle avait sauvé Sasuke-sensei.
« Désolé, murmura-t-elle sans s’adresser à personne en particulier, je vous ai encore désobéi… »
Alors, elle fit l’unique chose déconseillée pour un Jinchûriki se trouvant en présence de Sadako.
Elle s’évanouit
|
| | | | Nishizono-kun Fanatique des manga
Messages : 1262 Né(e) le : 12/11/1993 Inscrit(e) le : 04/08/2011 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Ven 21 Déc 2012, 18:21 | |
| |
| | | | Enzoinazuma Écrivain expérimenté
Messages : 1400 Né(e) le : 04/03/1999 Inscrit(e) le : 17/11/2011 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Ven 21 Déc 2012, 19:16 | |
| De très bon chapitres de ta part. Ne t'arrêtes surtout pas. |
| | | | Kirara ★ Fantôme ★
Messages : 813 Né(e) le : 18/01/1999 Inscrit(e) le : 20/08/2012 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Mer 02 Jan 2013, 12:48 | |
| Merci Nishizono et Enzo °w° Chap' 13 ! - Spoiler:
~ Chapitre XIII ~
Prisonnière Doucement, Ryuka ouvrit les yeux. Par ses paupières à demi closes, la lumière lui paraissait plus éclatante encore qu’une technique Katon de son maître. La comparaison la fit sourire, jusqu’à ce que les souvenirs de la veille ne refassent surface. Lentement, elle se rappela sa dispute avec Sasuke-sensei, l’intervention de Sadako et son évanouissement. Elle sursauta. Maintenant qu’elle y pensait, un mal de tête l’empêchait de réfléchir à sa situation mais il ne fallait pas être idiot pour se rendre compte qu’elle était en prison et donc, dans le pétrin. Seulement, elle s’étonna que la prison soit une chambre décorée avec goût dans des teintes de beige et de blanc comme elle n’en avait encore jamais vu. La taille de la pièce faisait l’appartement entier qu’elle avait eu à Konoha. Il ne faisait pas froid et ce n’était pas envahi de rats. Les fenêtres étaient tout de même protégées de barreaux et quand elle tenta de tourner la poignée de la porte, elle ne s’ouvrit pas.
C’aurait été trop facile.
Elle essaya aussi de lancer la boule de feu suprême mais rien ne se passa. Elle baissa les yeux sur ses poignets et remarqua un étrange tatouage qui formait comme une chaîne. Des sceaux. Ils, peu important qui étaient ce « ils », avaient scellés son chakra ! Découragée, elle s’assit par terre. Elle n’avait même plus la force de se trainer jusqu’au lit.
Soudain, elle se rendit compte que ses blessures avaient disparues. Le sceau que Sadako avait brisé était parfaitement remis en place et elle était certaine que Sasuke-sensei n’était pas doué à ce point dans ce domaine. Elle frissonna. Et s’il s’agissait de Rokubi ? Elle secoua la tête. Dans quels desseins le démon l’aurait-il emprisonné dans cette chambre forte ?
Puis, elle avait utilisé le Chidori deux fois de trop.
Elle aurait dû mourir.
Ryuka pâlit. Si quelqu’un l’avait retrouvé, il avait aussi retrouvé Sasuke-sensei.
Et quel était l’avenir en prison d’un nukenin de rang S accusé de tous les maux de la Terre ? Elle préférait ne pas y penser.
Sans doute était-il dans un sale état. A plusieurs reprises, Rokubi l’avait frappé et ce mystérieux sceau sur sa jambe qui le faisait parfois boiter (elle l’avait quand même remarqué à force de le voir grimacer lorsqu’il demandait trop d’efforts à cette jambe !) s’était brisé.
La jeune fille soupira. Quel était ce sceau ? Et surtout, qu’ignorait-elle encore de son maître, elle qui n’avait aucun secret pour lui ? Le bruit de la serrure la tira de ses pensées. Elle avait appris à reconnaître ce bruit annonciateur de bonnes (ou mauvaises, cela dépendait) nouvelles entre mille. Aussitôt, elle se releva, fléchit les jambes et se prépara à s’enfuir si vite que personne ne pourrait la rattraper. Du moins, l’espérait-elle.
Mais la vue de Mei Terumi la tétanisa.
« Je vois que tu t’es remise de tes blessures, souffla la Mizukage, l’air un peu gêné. »
Ryuka haussa les sourcils, étonnée. Mais comment aurait-elle pu savoir que l’intervention inopinée de Sadako n’avait pas été signalé à Mei qui, humiliée, avait vu son pouvoir en tant que Kage diminuer au sein même de son Village ? Que Mei avait dû jouer des coudes pour se réaffirmer plutôt que de céder tout de suite sa place à Sadako ?
Que derrière sa gêne, il y avait une fureur grandissante de se voir traitée comme une enfant par un membre éminent de Kiri et la terreur que Sadako brise la paix universel que tous avait payé au prix fort ?
« D’après nos médic-nin, reprit-elle, imperturbable, tu étais très blessé. Et encore, c’est un euphémisme, ajouta-t-elle avec un clin d’œil. C’est un miracle que tu t’en sois sorti !
Même avec Rokubi, souffla-t-elle après une seconde d’hésitation.
A croire que la mort la fuyait, pensa Ryuka avec amertume.
« En tout cas, tu te réveilles au bon moment ! Vu l’importance de la situation, j’ai convoquée les cinq Kage (enfin, songea Mei, Sadako l’avait forcée). Ils arriveront d’ici quelques jours. — QUOI ?! — Nous allons régler les problèmes vous concernant, toi et Sasuke Uchiwa. Un criminel pareil ne s’en sortira pas indemne, dit-elle inutilement. Ryuka savait déjà tout cela. — Il va bien ? — Oui. — Faites le venir.
Mei sursauta. Qui donnait les ordres ici, à la fin ?
— Non. Surement pas. C’est un criminel, il doit rester dans sa cellule. Il sera jugé lors d’un procès en bonne et du forme. — Il faut que je le voie, c’est important ! Ou alors, laissez moi témoigner lors de son procès ! »
Mei Terumi la regarda droit dans les yeux, comme si elle essayait de comprendre la gamine qui se trouvait devant elle. Ryuka était de Kiri et pourtant, personne ne la connaissait aussi bien que Sasuke. Mei avait vu le regarde vide du nukenin, elle avait entendu la même demande sortir de sa bouche. « Ryuka va bien ? Est-ce que je pourrais la voir ? »
Elle sortit de la pièce sans dire un mot. Le monde des ninjas était encore bien trop bancal pour ce genre de sentimentalisme.
oOOo Doucement, Mei referma la porte à double-tour et repartit vers son bureau, préoccupée.
Tout avait commencé il y a quelques jours, quand Sadako avait disparu. Elle avait lancé après lui plusieurs équipes ANBU, les meilleures du Village, mais il s’était comme envolé. Ce n’était que quand ils avaient découvert près de la frontière de Suna un mot indiquant qu’il était parti à la recherche de Ryuka Sandayu, du « cobaye » que Mei avait consentit à le laisser faire. S’il pouvait la retrouver par l’intermédiaire du chakra de Rokubi que Sadako reconnaissait entre mille, autant essayer. Soupirant, Mei se laissa tomber sur sa chaise.
Quand, enfin, ils avaient retrouvé la trace du Maître des Sceaux et des Invocations et celle de Ryuka, elle avait cru rêver : Sadako se tenait là, tranquille, un pied sur la nuque de Sasuke Uchiwa, évanoui, et une main caressant les cheveux de Ryuka Sandayu, entièrement vidée de son chakra.
Depuis, à part pour demander des nouvelles de son élève (qui aurait cru que Sasuke Uchiwa était à ce point possessif ?), il n’avait fait que les fusiller du regard.
Sous la pression de Sadako et de plusieurs membres du Conseil de Kiri, elle avait fini par convoquer les autres Kage à une réunion exceptionnelle, lesquels ne devaient plus tarder à arriver, maintenant.
Les évènements avaient pris une tournure inquiétante.
Les sept ans de paix qu’ils s’étaient efforcés de construire n’était donc qu’une illusion ?
oOOo Ryuka ouvrit les yeux et se redressa. Quatre jours, compta-t-elle. Quatre jours affreusement longs où elle était coupée du monde. La seule chose dont elle était sûre était que les cinq Kage étaient enfin réunis, si on pouvait appeler un juron de Naruto une information sûre. A sa voix, elle avait senti son cœur faire un bond dans sa poitrine.
Son quotidien était totalement opposé à ce qu’elle avait vécu avec Sasuke-sensei. Habituée à se lever tôt, à s’entrainer au taijutsu dès qu’elle en avait l’occasion, elle s’ennuyait à en mourir dans cette chambre qui n’en était pas vraiment une.
Une prison. C’était peut-être pire que les laboratoires de Sadako.
Elle détestait être enfermée. C’est à peine si elle réagit quand la porte s’ouvrit. Elle crut avoir affaire à Mei Terumi, aussi fut elle plus que surprise quand elle vit :
« Shikamaru ?! — Je pensais que tu aurais envie d’avoir des nouvelles, tu n’en as aucune de l’extérieur...
Elle eut envie d’ironiser « Quelle délicate attention ! » mais se rappela de la gentillesse et de l’intelligence du conseiller de Naruto et ne put que dire :
— Merci. Alors ? — Le procès aura lieu dans dix jours. — Tu veux dire, encore dix jours ?
Son ton était celui des condamnés à mort.
— Il faut tout mettre en place et Naruto veut faire venir des témoins. — Des témoins ? Il y en aura pour défendre Sasuke-sensei ? — Pas tant que ça, mais Naruto est très persuasif.
Ryuka ne répondit pas. Shikamaru eut un petit sourire et la porte s’ouvrit. Dans son encadrement, il y avait la Mizukage et Sasuke, qui la contemplait avec une expression indéchiffrable.
« Vous avez dix minutes ! »
oOOo « Vas-y, je t’écoute. »
Ryuka n’hésita que quelques secondes. En dix minutes, elle espérait avoir le temps de lui poser toutes les questions qu’elle voulait.
« Pourquoi avez-vous déserté Konoha ? — Pour tuer mon frère. »
Il avait répondu sans hésitation. Elle essaya de se remémorer ce qu’elle savait de Itachi Uchiwa. Ninja de génie, capitaine ANBU à 13 ans et nukenin dans la même année après le meurtre de toute sa famille, ou presque.
Il lui paraissait légitime que Sasuke-sensei ait cherché à se venger. Mais quelque chose clochait dans cette histoire.
« Pourquoi avoir rejoint l’Akatsuki, alors ? »
Sasuke soupira. La petite était perspicace, elle n’allait pas le louper. Et quelque part, en tant que sensei, c’était son devoir.
Alors, il commença à raconter.
Sasuke parlait avec une voix égale. Son récit, écourté, dura cinq petites minutes, mais son élève eut l’impression qu’elle l’écoutait depuis des heures. Lorsqu’il eut fini, toutes ses questions avaient trouvés une réponse, sauf une. Un souvenir qui la laissait dubitative, qui entachait l’image du ninja invincible qu’elle avait de lui.
« Sensei... Que s’est-il passé, face à Sadako ? »
Le nukenin grimaça. C’était la question qu’il redoutait le plus, qu’il aurait voulu garder secrète jusqu’à la fin. Mais la fin de quoi ? Il lui semblait qu’il avait signé pour toute la vie avec Ryuka.
Elle n’avait pas donné plus de précision mais il n’y en avait nul besoin. Il était clair qu’elle voulait savoir ce qu’il s’était passé quand il s’était écroulé, quand Rokubi avait dû intervenir.
Sasuke ferma les yeux et les souvenirs affluèrent.
La guerre touchait à sa fin. L’Akatsuki avait perdu, Kabuto était en fuite, Tobi mort. Il me fallait fuir, attendre et préparer un plan dans l’ombre.
Et je suis tombé sur Naruto. Il voulait me ramener, nous en sommes venus aux mains.
Durant le combat, je me souviens que je l’ai forcé à utiliser le mode bijû. Est-ce qu’il a perdu le contrôle ou a-t-il laissé délibérément Kyûbi me blesser ? Je ne le saurais jamais mais ça n’avait pas vraiment d’importance. Ce qui en a, c’est la douleur horrible qui m’a foudroyé quand, à moitié transformé en monstre, il m’a mordu à la jambe. Le chakra maudit du démon dévorait à une vitesse hallucinante ma jambe. J’ai réussi à l’arrêter et à l’enfermer dans une partie de mon corps grâce à un sceau.
Celui là-même que Sadako a brisé. »
Estomaquée, Ryuka ne dit rien. Elle voulait dire quelque chose… Elle ressentait le besoin impérieux de mettre des mots sur ce sentiment indéfinissable.
Elle ouvrit la bouche.
« Le temps est écoulé. Vous allez repartir dans vos cellules respectives. »
Ni l’un ni l’autre n’avaient entendu Mei Terumi.
oOOo Le matin du procès, Ryuka se leva plus tôt que d’habitude. Elle se frotta les yeux, frissonna et se dit qu’elle attendait ce maudit jour autant qu’elle l’appréhendait.
Surtout, elle se demandait si Sasuke-sensei avait réellement une chance de s’en sortir ou si c’était juste une grotesque mise en scène destiné à l’éliminer plus ou moins officiellement.
Des gardes l’emmenèrent dans une salle immense où tous avaient pris place. Les cinq Kage étaient tous là, assis devant l’assemblée. Derrière eux, elle vit Shikamaru qui lui fit un petit clin d’œil.
Ryuka détourna la tête.
Mifune, également présent, fit taire la foule avant d’annoncer avec une voix forte et claire :
« Le procès va commencer ! »
|
| | | | Endo-Tenma
Messages : 1025 Né(e) le : 24/08/1998 Inscrit(e) le : 11/07/2012 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Mer 02 Jan 2013, 12:52 | |
| COOL !!!!!!! Continue !!!! J'ai trop envie de lire le procès maintenant !!! =) |
| | | | Kiyama-Hiroto59
Messages : 385 Né(e) le : 06/03/2000 Inscrit(e) le : 24/08/2012 | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) Jeu 03 Jan 2013, 14:21 | |
| J'adore toujours autant ! J'ai envie devoir la suite :p |
| | |
| Sujet: Re: [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) | |
| |
| | | | [Non IE] Sur tes traces (Chapitre 13) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|